Laurent-Eric LE LAY, Directeur des Sports de France Télévisions
Diffuseur officiel et exclusif des Jeux Olympiques de PyeongChang 2018, France Télévisions a mobilisé ses chaînes quasiment 24 heures sur 24 pour faire vivre aux téléspectateurs ce grand événement. Bilan de l’événement avec Laurent-Eric LE LAY, Directeur des Sports de France Télévisions.
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Quel bilan dressez-vous des JO d’hiver PyeongChang sur France Télévisions ?
Laurent-Eric LE LAY
Nous sommes satisfaits. Le vrai pari a été de rendre visibles ces Jeux Olympiques en dépit de 8 heures de décalage horaire, avec une partie des épreuves phares en plein milieu de la nuit comme le patinage artistique. Globalement, le bilan est positif. Nous avons déployé un dispositif très ambitieux de programmation sur France 2, France 3 et France 4. Ces chaînes ont proposé 340 heures d’antenne, soit une centaine d’heures de plus que pour les JO de Sotchi en 2014. Le bilan d’audience en 2018 montre que plus de 2/3 des Français se sont intéressés aux Jeux Olympiques d’hiver, c’est-à-dire 41,5 millions de personnes (72% de la population). Nous avons réussi à couvrir aussi tous les âges de la population.
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Des JO d’hiver particulièrement puissants chez les jeunes…
Laurent-Eric LE LAY
Le sport est un genre en télévision qui permet d’attirer les cibles jeunes. Les JO d’hiver est un tel évènement sur France Télévisions que nous parvenons très largement à intéresser les 4-14 ans (57%), les 15-24 ans (43%), et les 25-34 ans (62%). Ce sont de belles performances.
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Les JO se consomment en live, mais aussi en digital. Quelle en est la proportion ?
Laurent-Eric LE LAY
Près de 600 millions de minutes ont été visionnées sur les offres numériques de France tv sport tout au long des JO. On enregistre 15 millions de visites sur le site et les applis (France tv sport / France tv JO) et 64 millions de vidéos vues sur France tv sport, Facebook, YouTube et Twitter. Après, il y a tout un travail de déduplication pour essayer de savoir quels sont les spectateurs exclusivement digitaux ou TV. Nous devons rajouter à cela l’audience de Snaptchat que nous allons communiquer rapidement. Conscients que les 14-24 ans est une cible compliquée à atteindre en télévision, nous avons noué un partenariat avec Snapchat, la plateforme sociale qui parle le mieux à cette cible.
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Vos objectifs ont-ils été atteints sur les JO ?
Laurent-Eric LE LAY
J’avais deux objectifs. Le premier était de séduire le maximum de Français, de leur proposer un bon produit ainsi qu’un dispositif social et digital pour que toutes les couches de la population soient touchées. Le deuxième objectif consistait à montrer toute la diversité et la richesse des sports d’hiver et ne pas simplement se concentrer sur les disciplines phares. C’est quelque chose que l’on a fait avec un vrai succès sur le patinage de vitesse, le bobsleigh, le skicross.
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Les sports peu connus du public ont-ils réalisé des audiences correctes ?
Laurent-Eric LE LAY
Il y a une vraie stabilité des audiences. Nous avons même diffusé le célèbre curling qui réalise des niveaux d’audience similaires aux autres disciplines. Le label Jeux Olympiques nivèle les performances. Les gens sont prêts à découvrir des sports.
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Quelle est la prochaine étape pour vous ?
Laurent-Eric LE LAY
Les Jeux Paralympiques d’hiver se tiendront pendant 10 jours, du 9 au 18 mars 2018, à PyeongChang. Nous allons essayer de réitérer le succès rencontré durant les JO de Rio. Notre programmation est assez ambitieuse avec une centaine d’heures diffusées sur France 2 et France 3. C’est encore plus une mission de service public.
