La part du territoire français ne bénéficiant pas d’une couverture mobile 4G divisée par plus de 5 depuis 2018

120

La part du territoire français ne bénéficiant pas d’une couverture mobile à très haut débit 4G a été divisée par plus de 5 depuis 2018, un progrès profitable notamment aux zones rurales, a annoncé jeudi l’Arcep, le régulateur des télécoms. Cette part est ainsi passée de 11% à 1,9% en cinq ans, sous l’effet du «New Deal Mobile» signé en janvier 2018 entre le gouvernement, l’Arcep et les opérateurs afin de «généraliser une couverture mobile de qualité pour tous les Français», a précisé le régulateur dans un communiqué. La proportion du territoire couverte en 4G par les quatre grands opérateurs mobiles (Orange, SFR, Bouygues et Free) en même temps est quant à elle passée de 45% à 88% sur la même période. Ailleurs, ils ont parfois mutualisé des infrastructures mobiles, afin d’améliorer la couverture 4G sans avoir forcément tous déployé des antennes. «En quelques années, la couverture mobile en 4G s’est rééquilibrée», commente l’Arcep dans son communiqué de presse. L’Autorité relève également une amélioration de la qualité des réseaux internet et mobile sur le territoire, alors que certaines obligations faites aux opérateurs doivent entrer en vigueur d’ici 2031. Dans son point d’étape, elle s’est félicitée d’une progression de la couverture mobile dans les zones rurales, qu’elle qualifie néanmoins de «perfectible». Cette amélioration découle du «dispositif de couverture ciblée», qui obligeait les opérateurs à des efforts particuliers dans certaines zones nécessitant un «besoin d’aménagement numérique». Entre 2018 et 2023, «les zones rurales ont largement bénéficié des déploiements des opérateurs», détaille l’Arcep. Deux tiers (67%) des sites ouverts durant la période sont ainsi situés en zone rurale.