L’écrivaine Florence Porcel souhaite que l’ex-star de TF1 Patrick Poivre d’Arvor «réponde de ses actes» devant la justice

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L’écrivaine Florence Porcel, qui accuse de viols l’ex-star de TF1 Patrick Poivre d’Arvor, ce qu’il rejette catégoriquement, s’est exprimée pour la première fois depuis la révélation de sa plainte et souhaite, dans des entretiens au «Parisien» et au magazine «Elle», qu’il «réponde de ses actes» devant la justice. 

Le mois dernier, le quotidien «Le Parisien» avait révélé le dépôt de la plainte de l’écrivaine contre l’ancien présentateur vedette de JT, lui reprochant un rapport sexuel non consenti en 2004 et de lui avoir imposé une fellation en 2009. Le parquet de Nanterre avait confirmé dans la foulée avoir ouvert une enquête préliminaire. 

Si PPDA avait pris aussitôt la parole pour rejeter ces accusations «mensongères», qu’il avait qualifiées par l’entremise de son avocat puis sur le plateau de l’émission «Quotidien» de «dénonciation calomnieuse», Florence Porcel ne s’était pas encore exprimée publiquement sur cette affaire. 

Dans un entretien accordé au «Parisien», et mis en ligne lundi, elle dit ne pas vouloir réagir aux déclarations de Patrick Poivre d’Arvor et faire confiance à la justice. «L’enquête permettra d’établir les faits», assure-t-elle, disant souhaiter que «Patrick Poivre d’Arvor soit jugé pour ses actes». «Cet homme m’a volé ma vie sentimentale, amoureuse, sexuelle. (…) Je veux qu’il arrête de faire des victimes. Et qu’il réponde de ses actes devant une cour d’assises», a-t-elle confié également dans un entretien à «Elle», publié le même jour sur le site de l’hebdomadaire. 

Interrogée sur les témoignages d’autres femmes évoqués ces dernières semaines dans la presse, elle a également confié à «Elle» qu’elle aimerait «que l’enquête prouve que cet homme était dans un système entier de prédation, installé depuis des décennies, peut-être couvert par sa hiérarchie». Le parquet de Nanterre, qui dirige l’enquête pour viol visant l’ancien présentateur du journal télévisé de TF1, avait indiqué mardi avoir reçu deux autres témoignages de faits «pouvant être qualifiés de viols», confirmant des informations du journal «Le Monde».

De son côté, le célèbre journaliste a nié en bloc les accusations de l’écrivaine, «absurdes et surtout mensongères» selon lui, se disant le mois dernier «révolté par la manière dont on cherche à l’instrumentaliser pour assurer la promotion d’un roman». «Jamais je n’ai consenti, accepté une relation qui ne serait pas consentie, qui serait forcée que ce soit sentimentale ou sexuelle», avait-il également assuré dans l’émission «Quotidien».