La star de la pop Dua Lipa, le chat de la top model Claudia Schiffer, icône des années 1990, l’ultime titre des Beatles: Matthew Vaughn, le réalisateur de «Kick-Ass» et des films «Kingsman», a sorti les gros moyens pour la comédie d’espionnage «Argylle». Cette parodie de 02h19, coproduite par Apple et dont le budget dépasserait 200 millions de dollars selon la presse américaine, sort mercredi dans les salles françaises et vendredi aux Etats-Unis.
Après avoir développé une franchise de comédie d’espionnage en trois volumes, «Kingsman», le réalisateur britannique donne une touche féminine – à la «Barbie» – à ce nouveau film. Le virilisme des espions, incarnés par Sam Rockwell, Henry Cavill et Samuel L. Jackson, y prend cher. «Vous savez, (Matthew Vaughn) fait ce genre de films, les gens l’adorent, ils devraient venir voir ce film. C’est vraiment centré sur les femmes, incroyable, elles vont l’adorer», a déclaré Samuel L. Jackson lors de l’avant-première à Londres mercredi.
«Argylle» raconte les mésaventures d’une autrice de thrillers d’espionnage à succès, Elly Conway (Bryce Dallas Howard). Pas vraiment casse-cou, Elly est plutôt du genre à rédiger ses livres emmitouflée dans son plaid, son chat sur les genoux. Mais la réalité dépasse la fiction lorsqu’elle se retrouve embarquée dans une intrigue avec de véritables agents secrets… et son fidèle compagnon trimballé dans un sac à dos à hublot. Le film espérait créer l’évènement avec la première apparition au cinéma de Dua Lipa. Raté : «Barbie», dans lequel elle apparaît aussi, a été tourné après mais est finalement sorti avant.
La production se console avec les débuts à l’écran d’Alfie, le chat de Claudia Schiffer, l’épouse du réalisateur. Le tout emballé dans une B.O. de prestige: l’ultime titre des Beatles, «Now and Then», resté inédit jusqu’à son exhumation l’an dernier.
La sortie du film s’accompagne d’une campagne marketing : les éditions JC Lattès viennent de publier le thriller d’espionnage «Argylle», signé d’une autrice inconnue, Elly Conway, sur laquelle rien ne filtre. L’ouvrage est censé être celui qu’écrit l’héroïne du film. Une femme à chat (un Scottish Fold) et de nombreux mystères : il n’en fallait pas plus pour exciter l’imagination des «Swifties», la communauté des fans de la star de la musique Taylor Swift, qui se sont convaincus sur les réseaux sociaux que leur idole se cachait derrière le pseudonyme d’Elly Conway. Une théorie battue en brèche, depuis, par le réalisateur.
