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Les recettes publicitaires du média radio se maintiennent en période de crise. Comment expliquez-vous cette stabilité ?
Michel CACOUAULT
La radio se porte bien car c’est un média de crise. Les recettes publicitaires sont en effet équivalentes à celles de l’année dernière, ce qui est exceptionnel dans l’écosystème actuel. Le maintien publicitaire radiophonique s’explique de plusieurs façons. Tout d’abord, la radio est un média de masse touchant plus de 84% des Français. Ensuite, c’est un média possédant des coûts de production extrêmement bas. Enfin, au niveau publicitaire, la radio est un média souple. Ce dernier donne la possibilité de mettre très rapidement à l’antenne des campagnes pubs à des coûts très performants.
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Vous venez d’organiser la «Battle Radio Factory». Quel était l’intérêt de cette opération ?
Michel CACOUAULT
Organisée par le Bureau de la Radio – qui a pour mission de promouvoir le média radiophonique – la «Battle Radio Factory» était la 1ère compétition inter-agences de création publicitaire radio. Ayant pour objectif de valoriser la création radiophonique, 19 agences ont ainsi réalisé une campagne de trois spots exprimant les qualités de la publicité radio. Le vainqueur (l’agence Ministry of Bad Artists, ndlr) verra sa campagne diffusée durant 15 jours sur les 12 stations membres du Bureau De La Radio (RTL, NRJ, Europe 1, RMC, Fun Radio, Nostalgie, RTL2, Chérie FM, RFM, Virgin Radio, Rire et Chansons, BFM Business).
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Votre positionnement vis-à-vis de la Radio Numérique Terrestre (RNT) a-t-il évolué ?
Michel CACOUAULT
La RNT ne possède toujours pas de modèle économique viable. Les différents acteurs de la radio n’ont pas les moyens de se payer un double réseau de diffusion, alors que la FM se porte bien. De plus, le développement de l’audience par IP est significatif sur les téléphones portables, par le biais d’applications. Très prochainement, la Wifi sera disponible dans les voitures automatiques, ce qui donnera un accès facilité à la radio par IP. C’est un modèle qui ne décolle, ni en Allemagne, ni dans aucun autre pays européen.
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Quelle est votre vision du futur de la radio ? Allez-vous mener des actions pour son développement ?
Michel CACOUAULT
Concernant le futur de la radio, il sera basé sur la qualité de ses contenus, et sa capacité à générer des offres pertinentes dans le domaine de l’info, du divertissement et de la musique notamment.
