Les Sociétés de financement du cinéma et de l’audiovisuel (SOFICA) financent la diversité et l’indépendance du cinéma et de l’audiovisuel français.
Leurs souscripteurs peuvent prétendre, en contrepartie, à une réduction d’impôt allant jusqu’à 48%.
Les SOFICA agréées en 2023 sont parvenues à lever la totalité de l’enveloppe autorisée de 73,07 M€.
Il s’agit d’une performance inédite, et du montant collecté le plus élevé depuis leur création il y a près de 40 ans.
Par ailleurs, la loi de finances pour 2024 a prorogé de trois années supplémentaires le dispositif des SOFICA, sans changement, jusqu’à fin 2026.
«La collecte intégrale de l’enveloppe allouée aux SOFICA et la reconduction à l’identique de ce dispositif essentiel pour trois ans est une excellente nouvelle pour l’avenir et la diversité de la création française», explique Olivier Henrard, directeur général délégué du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).
Les SOFICA sont signataires d’une charte élaborée par le CNC qui définit un certain nombre de bonnes pratiques et de modalités d’investissement.
Les SOFICA agréées en 2023 consacreront ainsi en moyenne 90% de leurs investissements non adossés vers la production ou distribution indépendante ; 72% de leurs investissements sous forme de contrats d’association vers des films au devis inférieur à 8 million d’euros; et 34% de leurs investissements sous forme de contrats d’association vers des premiers et deuxièmes films.
En 2023, des films financés par des SOFICA ont encore été primés dans de grands festivals internationaux.
A titre d’exemples, «Green Border» d’Agnieszka Holland a remporté le prix spécial du jury à la Mostra de Venise.
«Linda veut du poulet !» de Chiara Malta et Sébastien Laudenbach a décroché le Cristal du long métrage au festival d’Annecy.
«Anatomie d’une chute» de Justine Triet a obtenu la Palme d’or au Festival de Cannes et «Disco Boy» de Giacomo Abbruzzese a été récompensé de l’Ours d’argent de la meilleure contribution artistique à la Berlinale.
