La Commission européenne autorise le «plan très haut débit» en France, l’estimant «compatible avec les règles de l’UE en matière d’aides d’État», selon un communiqué diffusé lundi. Ce feu vert était attendu: à la mi-septembre, la Commissaire européenne chargée de la Concurrence, Margrethe Vestager, avait indiqué que l’exécutif européen pourrait prendre bientôt «une décision positive». Ce plan, qui prévoit des investissements à hauteur de 13 milliards d’euros, «vise à amener le très haut débit partout en France sans fausser indûment la concurrence», écrit l’exécutif européen dans son communiqué. «Tous les ménages et entreprises français auront accès au très haut débit d’ici à 2022», a commenté Mme Vestager, citée dans le communiqué. Ce plan «élargit également le choix de fournisseurs. C’est une bonne nouvelle pour les citoyens et pour les petites et moyennes entreprises de France», ajoute-t-elle. «L’accès au très haut débit est aussi une priorité essentielle de notre stratégie pour un marché unique numérique», rappelle-t-elle. Le plan France Très Haut Débit vise une couverture intégrale du territoire d’ici à 2022 en très haut débit, principalement à l’aide de la fibre optique, mais aussi grâce au satellite, à la montée en débit sur le réseau cuivre actuel (ADSL) et à 4G pour les territoires moins accessibles. Une étape intermédiaire table sur 50% des foyers couverts en 2017. La Commission européenne est chargée de vérifier si les aides d’Etat octroyées n’entrainent pas une distorsion de la concurrence dans l’UE.
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