Les médias ont rendu un hommage unanime jeudi à Dominique Baudis, surtout pour son action à la tête du CSA de 2001 à 2007, où il a été l’artisan du lancement de la télévision numérique terrestre (TNT) en 2005. «Il est le père de la TNT et sans lui BFMTV n’existerait pas», a résumé dans un tweet Alain Weill, président de NextRadioTV. «Les radios et les télévisions indépendantes sont en deuil», a ajouté le SIRTI. NRJ Group a aussi exprimé sa «profonde tristesse» et jugé que «l’ensemble du secteur audiovisuel qui perd un de ses plus fidèles défenseurs, dont le combat en faveur du pluralisme et de l’équité n’avait d’égal que son sens aiguisé de l’intérêt général». Michel Boyon, qui lui a succédé à la tête du CSA, a également salué sa mémoire. L’actuel président du CSA Olivier Schrameck a déclaré que Dominique Baudis s’est «particulièrement impliqué dans la lutte contre les discriminations et la protection du jeune public». Hommage aussi de Rémy Pflimlin, PDG de France Télévisions, à l’ancien journaliste, notamment à France 3 de 1980 à 1982 où il présentait le Soir 3. Nicolas de Tavernost, président du directoire de M6, a salué en lui «l’un des grands artisans du paysage audiovisuel français». Par ailleurs, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti a salué «le «grand journaliste qu’il fut», couvrant le Liban et le Moyen-Orient et «nouant ensuite avec les Français un lien de confiance durable comme présentateur du journal télévisé de TF1 puis de FR3».
