Pluie d’hommages à Jean-Louis Murat pour marquer le premier anniversaire de la disparition de l’artiste

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«Si je devais manquer de toi», chantait Jean-Louis Murat: concert exceptionnel à Clermont-Ferrand, livres et réédition discographique vont marquer le premier anniversaire de la disparition de l’artiste le 25 mai 2023.

La Coopérative de Mai, scène de musiques actuelles de la ville auvergnate où l’interprète de «Au Mont Sans-Souci» aimait se produire, propose le 25 mai un concert avec la participation de musiciens proches ou admirateurs. Sont annoncés JP Nataf (des Innocents), Alex Beaupain, Laura Cahen, Jeanne Cherhal, Morgane Imbeaud, Frédéric Lo ou encore Florent Marchet.

«Je me souviens de son charisme instantané», glisse JP Nataf dans le communiqué présentant ce concert. «Jean-Louis est un affectueux bourru, il n’y a qu’un Murat !», ajoute-t-il. Pour Jeanne Cherhal, Murat «représente à la fois une incroyable capacité de travail, autant qu’un sens de la poésie très sensible et sensuel». La scénographie mettra aussi en lumière d’autres invités de marque, comme la journaliste Pascale Clark, qui a beaucoup côtoyé Murat, l’écrivain et dramaturge Eric Reinhardt, qui entretenait une correspondance avec l’artiste, et Laetitia Masson, réalisatrice de «Falling in love again», documentaire sur l’enregistrement à Nashville de l’album «Le cours ordinaire des choses». «Il était mon âme soeur, pas au sens familial, au sens existentiel», expose Laetitia Masson. «Ses chansons sont une source d’inspiration permanente pour ma vie et pour mes films. J’y plonge pour me nourrir, comme un vampire dans un cou tendre», poursuit la cinéaste. Eric Reinhardt relate avoir été accueilli d’un «Ah, mon frère d’armes !» par l’artiste qu’il venait saluer pour la première fois après un concert. L’écrivain salue «son immense érudition historique, sa stature romanesque, son anticonformisme de frondeur». Avant ce concert en soirée à Clermont-Ferrand, dans l’après-midi, une table ronde sera organisée autour de la publication de deux livres. Il y aura d’abord «Les jours du jaguar», le 18 avril, aux éditions Le Boulon, signé Pierre Andrieu, journaliste et chroniqueur musical (Plugged, Rock&Folk, New Noise…).

Puis paraîtra «Le lien défait», le 16 mai, aux éditions Séguier, signé Franck Vergeade, rédacteur en chef musique aux Inrockuptibles. A signaler aussi la sortie de «Foule romaine», le 18 avril, également aux éditions Le Boulon, par Antoine Couder, producteur radio sur France Culture. Les fans et détenteurs de platines surveilleront l’apparition le 24 mai du triple vinyle en tirage limité (500 exemplaires numérotés) de «Parfum d’acacia au jardin», enregistré en 2003 dans les conditions du direct et en une seule prise au studio Guillaume Tell, près de Paris. Jusqu’à présent, ces chansons n’existaient qu’en DVD pour ce concert filmé par Don Kent.