France 5 dresse le portrait d’ «Alain Ducasse, la passion du goût»

524

Alain Ducasse a l’oeil qui frise quand il croque une bouchée dont les saveurs chatouillent agréablement ses papilles: à 54 ans, le cuisinier est un redoutable homme d’affaires international mais garde intacte la joie enfantine de manger «bon». «Je suis un gourmand généraliste», glisse-t-il, réjoui, à la caméra qui le suit de Tokyo à Londres ou New York, dégustant une incroyable diversité de plats créés ou retravaillés par les chefs de son immense brigade planétaire. Ce portrait en 52’, «Alain Ducasse, la passion du goût» diffusé vendredi soir sur France 5, s’ouvre d’ailleurs sur l’une de ces séances: Le chef attablé, face à trois toques debout, inspecte d’abord l’assiette avant de planter sa fourchette. «Tu vas m’enlever un centimètre, tu me les coupes là pour que ce soit très facile à manger», dit-il au sujet d’un plat de pâtes. «Je veux que ce soit savoureux. L’essentiel c’est le goût et l’harmonie du croquant, de la juste réduction et l’assaisonnement», explique -t-il. Aujourd’hui, Alain Ducasse est devenu l’un des chefs les plus célèbres au monde avec notamment ses trois fois trois étoiles, à Monaco, Paris et Londres. Il a pourtant connu des revers, comme sa 1ère installation à New York en 2000. Il est éreinté par la presse qui le juge arrogant et lui reproche ses tarifs exorbitants mais il préfère s’amuser de la notoriété qu’il y a gagnée: «Finalement, en bien ou en mal, l’important c’est qu’on en parle».