Harry Roselmack et RTL mettent fin à leur collaboration

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Le journaliste Harry Roselmack, qui présentait "Le journal inattendu" depuis deux ans, ne sera plus à l'antenne de RTL la saison prochaine, a annoncé la station privée dans un communiqué publié mardi, assurant que la décision avait été prise d'un "commun accord". Harry Roselmack, dont la radio a salué "la qualité du travail", présentait cette émission chaque samedi à 12h30 depuis septembre 2009. Début mars, le journaliste avait déjà décidé d'arrêter de présenter les JT de TF1 dont il était le joker en semaine depuis 2006 afin de se consacrer à ses deux magazines, "Sept à huit", qui est diffusé chaque dimanche, ainsi qu'"Harry en immersion". La fin de sa collaboration avec RTL procède de la même "logique de 
recentrage sur les magazines", a expliqué à l'AFP Harry Roselmack, qui disposait à RTL de "contrats de saison", à durée déterminée.
  "Le format de +Sept à huit+ change et va passer à près de deux heures. L'immersion prend beaucoup de temps, je suis souvent loin de Paris, en 
tournage", a-t-il expliqué.  "J'adore la radio, et j'ai toujours consacré beaucoup d'énergie au "Journal inattendu". Mais je ne pouvais pas y passer la semaine. Et RTL peut légitimement penser que si je suis en tournage, cela peut porter préjudice à son émission", a-t-il poursuivi, insistant sur le fait que la décision résultait d'un "commun accord" et qu'il demeurait en très bons termes avec RTL. Pour Harry Roselmack, "Sept à huit" et "Harry en immersion", diffusées sur TF1, sont "deux exigences fortes qui demandent du temps". "Une "immersion", c'est pratiquement deux mois et demi de travail", ajoute-t-il. Cette dernière émission, qui l'a notamment vu côtoyer des SDF, des prostituées, aller en Afghanistan ou partager le quotidien d'une cité en région parisienne, lui tient particulièrement à coeur. "J'ai la chance de montrer que les choses ne sont pas simples, que tout 
n'est pas tout blanc ou tout noir", dit-il. "On prend le temps d'écouter et de parler avec les gens. Des témoignages de sept-huit minutes, ce n'est pas 
fréquent dans le format télévisé".  "Ce qui importe dans le journalisme, c'est l'humain", assure-t-il. "Et cela passe avant les remplacements du 20 heures".