Jacques GRIMAL, Coordinateur Général des NRJ Music Awards

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Samedi 13 décembre, à 20h55, la 16ème édition des «NRJ Music Awards» (TF1 Production) sera retransmise en direct sur TF1 et NRJ. Pour nous parler des changements logistiques du programme, média+ s’est entretenu avec Jacques GRIMAL, Coordinateur Général des «NRJ Music Awards».  

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Quels dispositifs techniques et humains mettez-vous en place sur les «NRJ Music Awards» ? Quel renouvellement artistique prévoyez-vous ?

Jacques GRIMAL

Sur la forme, nous démarrons sur le socle d’une cérémonie de remises de prix et de divertissement dont la trame est généralement pérenne. En revanche, le fond évolue beaucoup, notamment grâce à la programmation. Sur 19 tableaux, plus de 90% des artistes sont renouvelés. Le changement repose également sur le décor que nous avons repensé. Pour la 1ère fois, nous incrusterons de la vidéo au sol. La structure et les avancées de scène seront résolument différentes de l’année précédente. Une partie du public sera debout, en fosse, ce qui donnera un aspect «concert». Entre les artistes, leurs staffs, les maisons de disques, les équipes techniques, TF1 Production, NRJ, les partenaires et les invités, nous prévoyons environ 3.000 badges. Près de 500 personnes travaillent sur place à Cannes pour le bon déroulement du programme. La mise en scène est l’apanage du directeur artistique de l’émission, Frédéric Pedraza, de Guillaume Stanczyk, son bras droit, ainsi que du duo réalisateur/directeur photo, respectivement assuré par Tristan Carné et Frédéric Dorieux. Morgan Serrano d’NRJ est la caution musicale de la cérémonie.

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Le budget des NMA est-il constant d’une année sur l’autre ? Rémunérez-vous les artistes ?

Jacques GRIMAL

Les moyens mis en œuvre sur cette émission sont maintenus d’une année sur l’autre, ce qui n’est pas forcément le cas des autres Prime Time à la télévision. La chaîne souhaite maintenir les moyens de ses ambitions sur les NMA. Le programme dispose d’un budget évidemment plus important qu’une 1ère partie de soirée classique. Nous sommes également dans une logique de trinôme entre TF1 Production, les maisons de disques et la ville de Cannes. Chaque entité contribue au financement du show. Nous sommes la plus grosse émission de variétés en France et nous ne sommes pas loin d’être logistiquement la plus importante d’Europe. Concernant les artistes, ils ne sont ni rémunérés par TF1 ni par NRJ. En revanche, ils sont potentiellement défrayés par leur maison de disques.  

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Comment la relation production/artistes s’articule-t-elle sur les NMA ?

Jacques GRIMAL

La production artistique du programme propose aux artistes des mises en scène originales dans une logique de «one shot». D’autres interprètes ont, quant à eux, des idées bien claires de leurs prestations. Le groupe Coldplay par exemple, après avoir confirmé sa présence il y a 3 mois, est entré directement en contact avec nous afin de récupérer des informations sur la configuration de la scène et préparer ainsi sa performance.

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Comment gérez-vous les problèmes techniques et autres aléas du direct ?

Jacques GRIMAL

Nous avons généralement par cérémonie, 1 à 2 incidents majeurs, qui parfois ne se voient pas à l’antenne. Certains sont plus visibles comme ce fut le cas l’année dernière sur le live de Katy Perry. Mais on ne peut pas maitriser tous les aléas du direct. Les séquences sont répétées sur 2 jours et demi, en tenant compte du samedi.