Jérôme FOUQUERAY, Directeur général de Fun Radio et RTL 2

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Selon la dernière vague Médiamétrie, Fun Radio a récupéré 304.000 auditeurs depuis la rentrée et réalise sa meilleure performance depuis 6 vagues. Comment la radio peut-elle encore évoluer? Réponses avec Jérôme FOUQUERAY, Directeur général de Fun Radio et RTL2.

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Fun Radio reprend des couleurs. Comment avez-vous remanié l’antenne ?

Jérôme FOUQUERAY

Sur la vague novembre-décembre, Fun Radio gagne 304.000 auditeurs. Il s’agit de la meilleure performance depuis six vagues. Avec ce score, la station confirme sa place de 2ème radio musicale devant Skyrock en audience cumulée, en part de marché et en quart d’heure moyen. Le matin tout d’abord, nous observons une montée en puissance de «Bruno dans la radio», en hausse sur la vague (+327.000) et sur un an (+268.000). L’émission réunit 1,8M d’auditeurs et progresse sur tous les critères, quelque soit la période avec deux quarts d’heure au-dessus des 500.000 auditeurs (de 7h15 à 7h45). Dans la globalité, la programmation musicale fonctionne bien. Il existe une très forte demande sur la Dance. Enfin, le soir sur «Lovin’Fun» et «Mikl», nous sommes en recul sur 1 an mais en progression nette par rapport à septembre. Par petite touche, Fun Radio réussit à moderniser son offre en collant aux aspirations des auditeurs.

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Sur 1 an, RTL2 chute légèrement. Restez-vous néanmoins serein ?

Jérôme FOUQUERAY

Absolument ! RTL2 frôle son record historique (réalisé l’année dernière) en enregistrant 2.575.000 auditeurs sur cette vague. Nous progressons de 134.000 auditeurs par rapport à la rentrée. Elément important, nous confirmons pour la 13ème fois consécutive notre leadership sur le segment des radios jeunes adultes devant Chérie FM, Virgin Radio et RFM.

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Quelles sont vos priorités de travail autour de Fun Radio et RTL2 ?

Jérôme FOUQUERAY

Nous allons poursuivre notre travail avec la même obsession qui est celle de rester à l’écoute de nos auditeurs et de répondre à leurs aspirations en matière de musique, quelles  que soient les demandes des labels musicaux par exemple. Sur nos deux antennes, nous allons continuer sur cette voie d’un positionnement positif, rythmé et festif.

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Le CSA propose de moderniser le régime des quotas des chansons françaises. Quel est votre positionnement là-dessus ?

Jérôme FOUQUERAY

Le CSA met en avant deux éléments. Certaines radios musicales rencontrent de vraies difficultés pour respecter les obligations de diffusion de musiques francophones. Deuxième élément, la piste souhaitée par le Snep (producteurs de musique) du plafonnement des titres francophones n’est pas une piste pertinente. Au final, cette volonté de moderniser le régime des quotas de chanson francophone à la radio est clairement une avancée positive saluée par toutes les radios musicales. De mon point de vue, le CSA a réalisé un travail important pour tenter de dépasser la simple logique comptable des quotas.