«J’espère que nous pourrons ouvrir la 5G à Paris dans les prochains jours, peut-être durant le week-end», déclare la direction de Free

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«J’espère que nous pourrons ouvrir la 5G à Paris dans les prochains jours, peut-être durant le week-end», a déclaré mardi la direction de Free, alors que la capitale française ne bénéficie toujours pas du réseau mobile de dernière génération.
«Nous avons préparé notre déploiement de longue date, il y a un certain nombre de sites qui sont déjà pré-équipés. Nous sommes prêts», a affirmé Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad (maison mère de Free), lors d’une conférence de presse.
La mairie de Paris et les opérateurs télécoms (Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR) ont annoncé fin février avoir trouvé un accord sur le déploiement de la 5G «dans les prochaines semaines».
À la suite de la conférence citoyenne organisée par la ville fin décembre, une nouvelle charte de la téléphonie mobile, censée donner aux citoyens parisiens «une meilleure information» sur les impacts de la 5G, a été soumise au conseil de Paris du mois de mars.
Le patron d’Orange, Stéphane Richard, a lui évoqué un déploiement qui «commencera avant la fin du mois de mars», jeudi sur Europe 1. Plus de 8.600 sites 5G ont été ouverts commercialement par Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom depuis fin novembre en France, en dehors de Paris et de plusieurs grandes métropoles, selon les données publiées en janvier par l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep).
De Paris à Nantes, en passant par Rennes, plusieurs maires écologistes ou de gauche de grandes villes avaient décidé de lancer fin 2020 un «débat public» pour notamment répondre à un «besoin de transparence» au sujet de l’impact du déploiement de la 5G sur l’environnement ou la santé.
D’autres communes comme Lille ont déjà annoncé être en faveur d’un moratoire jusqu’à la publication prévue au printemps 2021 d’un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).
Soucieux d’éviter tout bras de fer, les opérateurs et les pouvoirs publics ont assuré qu’ils prendraient en compte les réticences locales pour désamorcer un sujet devenu polémique, depuis que la Convention citoyenne pour le climat a elle-même recommandé un moratoire cet été.
Plusieurs métropoles, au départ récalcitrantes, ont fini par laisser les opérateurs allumer leurs réseaux 5G, à l’image de Strasbourg, Lyon ou Bordeaux.