«Marianne Belgique»: sortie du 1er numéro samedi

464

«Marianne Belgique», édition belge de l’hebdomadaire français, sort son premier numéro samedi, un pari audacieux dans un pays où le lectorat francophone est limité et la presse écrite en difficulté. «Osons» est le mot d’ordre lancé par les promoteurs de Marianne Belgique, dont des intellectuels, comme Elie Barnavi, et des entrepreneurs ayant «la volonté de casser le couple politico-médiatique traditionnel» du royaume, explique Benoît Remiche, le directeur de la publication. L’idée de cette 1ère édition hors de France n’a pas été initiée par l’hebdomadaire créé en 1977 par Jean-François Kahn et Maurice Szafran. Mais «il accompagne notre projet et nous accorde un fort soutien», selon M. Remiche, ex-président du groupe de télécom Belgacom et fondateur d’une société d’organisation d’expositions. «Marianne Belgique» reprend ainsi la maquette et la ligne éditoriale de l’hebdo français, mais en l’adaptant à l’actualité du royaume. 32 pages sur 100 seront ainsi créées par l’équipe rédactionnelle dirigée par Pascal Vrebos, animateur de l’une des principales émissions politiques de la télévision belge. Les pages belges sont écrites par 4 journalistes, une quinzaine de pigistes et de nombreux chroniqueurs «venus d’horizons différents». Vendu 3,80 euros et disponible sur tablettes, Marianne Belgique sera tiré à 55.000