La libéralisation de l’audiovisuel en Mauritanie «ne doit pas être assimilée à l’anarchie», a averti le ministre mauritanien de la Communication, en remettant les licences aux promoteurs de deux télévisions et cinq radios nouvellement autorisées dans son pays. «L’ouverture de la communication audiovisuelle sur les initiatives privées constitue un défi réel» mais elle «ne doit pas être assimilée à l’anarchie», a déclaré le ministre Hamdi Ould Mahjoub jeudi lors de la cérémonie de remise des autorisations officielles. «Il faut plutôt soumettre cette opération, comme le stipule la loi, à des règles précises et claires dictées par nos réalités sociales et culturelles et les spécificités de notre système politique et économique», a affirmé M. Ould Mahjoub. La libéralisation de l’audiovisuel «représente, dans son essence, une mutation de taille, porteuse d’une profonde signification pour la vie de notre Nation dans la mesure où (elle) met un terme définitif à plus de 50 ans de monopole de l’Etat», a-t-il estimé.
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