Mondial 2014 : en mordant Chiellini, Suarez soulève une tempête de réactions sur internet

326

 

En mordant en plein Mondial l’Italien Giorgio Chiellini, l’Uruguayen Luis Suarez a soulevé une tempête de réactions dans la presse et sur Twitter, où se multiplient photos montages et commentaires offusqués. Réseaux sociaux et journaux affichaient largement la photo de l’épaule meurtrie du joueur de la Squadra Azzurra, mordu par l’uruguayen à l’insu de l’arbitre à la 80e minute du match Uruguay-Italie qui s’est soldé par l’élimination de la championne du Monde 2006. «Je suppose que n’importe quelle partie du corps est bonne à manger». Parmi la déferlante de tweets qui a submergé la planète internet, celui de la légende de la boxe Evander Holyfield a eu un écho particulier car il sait de quoi il parle: son oreille avait été bien entamée en 1997 par un coup de dents lors d’un combat contre Mike Tyson. Les internautes britanniques ont été particulièrement actifs, Luis Suarez évoluant à Liverpool où il s’est déjà distingué par son mordant. Une photo montage le montre avec le masque d’Hannibal Lecter, le tueur en série cannibale joué par Anthony Hopkins dans le «Silence des agneaux». En Uruguay, un restaurant de la chaîne McDonald’s s’est aussitôt saisi de l’occasion pour se faire un peu de publicité : «Hello Suarez, si vous avez encore faim, vous prendrez bien une bouchée de BigMac!». Suarez est également moqué sous la forme d’un requin ornant un poster des «Dents de la Mer» de Steven Spielberg. D’autres le représentent affublé d’un collier de chien d’attaque, de dents de vampire, ou en acteur de la série télévisée sur les zombies «Walking Dead». L’incident a eu un impact immédiat et considérable à l’instar d’une photo de l’AFP, où l’on voit joueur italien criant de douleur en montrant son épaule meurtrie, devenue virale sur le net en un temps record. «L’affaire» faisait aussi la Une mercredi d’innombrables sites en ligne, dont celui du prestigieux «New York Times». «Morsures et remords» déplorait la presse italienne au lendemain de l’élimination de son équipe.