Noos: le plan social de huit cent suppressions de postes bientôt mis en oeuvre

    Le plan social du câblo-opérateur Noos entraînant la suppression de quelque 800 postes sera «mis en oeuvre» prochainement après le rejet par le tribunal de grande instance (TGI) de Meaux (Seine-et-Marne) d’une demande de suspension de ce plan, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. «Le TGI de Meaux, saisi en référé par le syndicat FO a rejeté, dans son ordonnance du mardi 31 octobre, la demande de suspension de l’application du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE)» a indiqué la direction de Noos dans un communiqué. «Le Comité d’entreprise (CE) ayant rendu un avis unanime sur ce plan, les dispositions du PSE vont donc être mises en oeuvre» a ajouté Noos qui s’engage à «maintenir le nombre de ses magasins» et à «renforcer leur rôle en leur donnant plus de moyens». «Les lettres de licenciement devraient arriver au cours de la première semaine de décembre» a de son côté indiqué, Laurence Pasquet, déléguée CGT de Noos. Le projet de réorganisation de Noos qui conduit à la suppression de quelque huit cent postes a été validé le 25 octobre dernier à l’unanimité des élus (CFTC, CFDT et CFE-CGC) du Comité d’entreprise (CE) après vingt heures de négociations avec la direction. Début septembre, Noos avait annoncé la suppression de 832 deux postes sur les 1 341 personnes employées par la société, dans le cadre de ce projet pour «conforter et développer la présence des réseaux câblés dans le marché de la télévision, de l’internet haut débit et du téléphone». Le câblo opérateur avait également annoncé un «plan de relance» avec «la création de 154 postes dans les activités commerciales». De leur côté, les syndicats ont affirmé que «23 sites de Noos sur 75 seront fermés» et que le site «le plus touché» par ce plan sera le «call center» (centre d’appel) de Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), où sont prévues 309 suppressions de postes».