NRJ Group : activité en hausse de 4,1% en 2013

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Le groupe français de médias NRJ Group a vu son activité progresser de 4,1% en 2013 malgré les résultats mitigés de ses pôles radios et TV qui ont souffert d’un marché publicitaire difficile et ne voient guère d’amélioration en ce début 2014. 

Le groupe propriétaire des radios NRJ, Chérie FM et Nostalgie et des chaînes NRJ 12 et Chérie 25, affiche un chiffre d’affaires consolidé de 409 millions d’euros sur l’ensemble de 2013. Sur le seul quatrième trimestre, son activité s’établit en recul de 8%, à 112,7 millions d’euros. 

Le principal pôle du groupe, Médias Musicaux et Evénementiel, a dégagé l’an dernier un chiffre d’affaires de 202,9 millions d’euros, stable sur celui de 2012 (+2,9% à données comparables, c’est-à-dire hors l’effet de fin de contrat avec MFM).  

Le groupe souligne les bons résultats d’audience de la station NRJ, mais aussi la croissance de l’activité digitale grâce à la progression de l’écoute des radios du groupe sur internet et notamment l’internet mobile. 

Le pôle Télévision affiche de son côté un chiffre d’affaires en recul de 3,5% (-8,8% à données comparables, c’est-à-dire hors la nouvelle chaîne Chérie 25) à 80,6 millions d’euros. «Compte tenu de la persistance d’un marché publicitaire difficile en télévision sur le second semestre», le groupe précise «qu’il a maintenu sa stratégie éditoriale avec une parfaite maîtrise de son coût de grille» sur les 2 chaînes. 

Le pôle Activités Internationales est en baisse de 4,2% à 40,9 millions d’euros, «en raison de la baisse du chiffre d’affaires en Allemagne, Suisse et Finlande». 

En revanche le pôle Spectacles et Autres Productions a connu une progression de 91,4% à 29,1 millions d’euros, essentiellement grâce au spectacle «1789 Les Amants de la Bastille». 

Enfin le pôle Diffusion progresse de 13,5% sur un an à 55,5 millions d’euros, avec notamment le déploiement de six nouvelles chaînes HD sur la TNT. 

Dans «un environnement économique incertain et d’une visibilité faible», NRJ Group affirme sa «confiance dans sa capacité à gagner des parts de marché en radio et à poursuivre son développement en télévision». 

Il compte s’appuyer également «sur ses activités rentables à l’international et poursuivra le développement rentable de sa filiale de diffusion». 

Concernant ses pôles médias, le groupe souligne cependant que, «sur le début de l’année, le marché publicitaire en France est resté difficile».