Paddington revient mercredi dans les salles

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Trois ans après ses premiers pas sur grand écran, l’ourson péruvien Paddington revient mercredi dans les salles à la recherche du cadeau parfait pour sa tante, une quête qui va se révéler pleine de surprises. Le petit ours au duffle-coat bleu et au chapeau rouge, grand amateur de confiture d’oranges et icône de la littérature enfantine britannique, coule des jours heureux à Londres, sous le toit de Henry (campé par Hugh Bonneville) et Mary Brown (Sally Hawkins), avec leurs enfants Judy (Madeleine Harris) et Jonathan (Samuel Joslin), devenus adolescents. Pour le centenaire de sa tante Lucy, qui l’a élevé dans la jungle péruvienne, il se met en tête de lui offrir un beau livre animé représentant 12 monuments de la capitale anglaise. Mais l’ouvrage suscite aussi la convoitise d’un acteur en perte de vitesse, Phoenix Buchanan (Hugh Grant), qui succède à Nicole Kidman dans le rôle du méchant dans ce nouvel épisode. Paddington est né en 1958 sous la plume de l’écrivain anglais Michael Bond, décédé en juin à 91 ans. Les enfants ont pu suivre les péripéties de l’ourson, connu pour sa maladresse, dans une quinzaine de livres publiés jusqu’à 2014 et qui ont été traduits dans plus de 40 langues. Dans les années 1970, la BBC avait réalisé une série animée, avant que Paddington n’arrive au cinéma en 2014, dans un long-métrage réalisé par Paul King. Le cinéaste a repris avec plaisir sa caméra pour le deuxième opus. «Paddington 2» mélange avec brio l’animation -l’ourson est époustouflant de réalisme-, la ville de Londres magnifiée et les acteurs en chair et en os. Le long-métrage navigue avec aisance entre conte de fée, acrobaties et course poursuite. «Le caractère de Paddington est d’être gentil et il recherche le meilleur chez les autres», a expliqué Paul King pour expliquer son attachement au petit ourson, lors d’une conférence de presse à Paris. «C’est un petit ours dans le vaste monde, qui essaye de s’en tenir à ses valeurs.»