Presse écrite : c.a. en baisse en 2013

392

Le c.a. de la presse écrite française a encore perdu 5,3% en 2013, à 8,25 milliards d’euros, à cause d’un recul des recettes publicitaires (-8,5%) et des ventes (-3,5%), sans compensation par des recettes numériques encore très marginales. Alors que le secteur affiche sa 6ème année de recul consécutive, ses recettes numériques ont à peine franchi en 2013 la barre des 5% du c.a. des 300 plus grands acteurs de la presse en France: Internet n’a représenté que 5,2% de leurs recettes, à peine mieux qu’en 2012, selon cette étude de la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC). Par type de presse, l’activité internet ne représentait l’an dernier que 2,7% des recettes de la presse nationale généraliste, 0,4% de celles de la presse locale et 2,8% pour la presse spécialisée grand public. Les ventes au numéro (en kiosque ou point de vente de presse) ont reculé de 5,9%, après -2% en 2012, et les recettes d’abonnements, en hausse en 2012, ont elles aussi légèrement reculé (-0,8%). Côté pub, les ventes d’encarts ont diminué de 8,2% et les petites annonces de 9,5%. Depuis 2007, les recettes pub de la presse écrite ont perdu 2 milliards d’euros. Elles ne s’élèvent plus qu’à 3 milliards aujourd’hui. La presse spécialisée grand public, dont le nombre de titres ne cesse d’augmenter (déjà 2.400 titres, pour 3,2 milliards d’euros de c.a.) affiche un recul de 5,6% et la presse gratuite de 11%.