Le SIRTI, syndicat rassemblant les radios indépendantes locales, régionales et thématiques, salue la suppression par la Commission des affaires culturelles de l’article 5 quater du projet de loi sur la «télévision du futur» soumis au débat de l’Assemblée Nationale. Cet article 5 quater, inspiré par le lobbying personnel du dirigeant d’un réseau national, prétend favoriser la radio numérique. De même que «l’enfer est pavé de bonnes intentions», ce texte compromettrait en fait le lancement prochain de la radio numérique en France énonce le SIRTI dans un communiqué daté d’hier. En attribuant automatiquement les ressources en fréquences de la radio numérique aux seules radios existantes, ce texte viendrait paralyser les appels aux candidatures que le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel s’apprête à lancer dès cette année pour initier la diffusion de la radio numérique en France. En outre, il ne résout nullement, selon le syndicat, les principales questions liées à la radio numérique: disponibilité des fréquences et choix des normes, ce que font mieux d’autres dispositions adoptées également par la Commission. L’organisation d’appels aux candidatures que certains tentent d’éluder est, en radio comme d’ailleurs en télévision, la seule manière réellement équitable de distribuer les fréquences du numérique dans l’intérêt du public affirme le SIRTI.