RTL : Laurent Gerra a fêté mercredi matin sa 3.000ème chronique

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Laurent Gerra a fêté mercredi matin sa 3.000e chronique sur RTL, lors d’une émission spéciale en direct et en public, durant laquelle des animateurs de la station et invités de marque se sont succédé au micro, prenant part à ses parodies incisives.

Durant cette émission d’une heure, des animateurs et journalistes «maison», comme Stéphane Bern, Caroline Dublanche et Alba Ventura ont donné la réplique à l’humoriste. Stéphane Bern a présenté un numéro de «Secrets de plumards», parodie gaillarde de «Secrets d’histoire», dans laquelle Laurent Gerra tenait le rôle de DSK, une de ses voix cultes.

L’animateur de la matinale de la radio, Yves Calvi, qui accueille chaque matin Laurent Gerra pour sa chronique à 8h45, écoutée par environ deux millions d’auditeurs, et largement podcastée, a également fait partager anecdotes et souvenirs à des amis de l’humoriste, comme Michel Drucker.

Le doyen du PAF, qui a dit être «venu en scaphandre» pour éviter d’attraper le coronavirus, a confié qu’il ne serait jamais monté sur scène sans Laurent Gerra.

Edouard Baer, invité surprise, a raconté être devenu un fan indéfectible depuis que Laurent Gerra l’avait aidé à s’en sortir dans un gala à Montréal, où il faisait un bide…

L’humoriste a interprété à cette occasion certains de ses rôles les plus mordants, comme Patrick Sébastien (et son émission «Couillon de culture»), les politiques (Sarkozy, Hollande, Balkany, Bayrou…), ou encore Gérard Depardieu et Renaud. «Ce qui me fait plaisir, c’est d’être encore là et que les auditeurs suivent. La radio ça a toujours été important pour moi, et à RTL, on travaille et on rigole ensemble», a confié Laurent Gerra, qui officie depuis 18 ans sur la radio privée. Saluant la «grande liberté» dont il bénéficie avec ses auteurs (Stéphane Rose, Pascal Fioretto et Jérôme de Verdière), il assure trouver dans l’exercice de la chronique quotidienne «un exutoire».

Et il raconte trouver souvent l’inspiration pour parodier de nouvelles personnalités… en écoutant la radio. «Je suis comme Jeanne d’Arc, j’attends que les voix viennent à moi, je ne suis pas très besogneux et j’aime bien l’instant où je les trouve», dit-il.

Quant aux audiences, «qui nous aime nous suive !», a-t-il lancé, se disant prêt à continuer sur l’antenne «s’ils veulent encore de moi». Et il assure ne pas manquer de matière pour ses chroniques comme pour ses spectacles, car «tant que nos dirigeants racontent des conneries, ça va !».