TerraEco lance une nouvelle plateforme papier et en ligne

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Le mensuel TerraEco, en difficulté financière à l’automne dernier, a surmonté cette passe difficile et a lancé vendredi une nouvelle formule, tant papier qu’en ligne. «Nous avons en urgence, à la mi-septembre, lancé l’opération «Sauvez Terra» qui visait à rassembler 500.000 euros pour remettre d’équerre l’entreprise», explique le directeur de la rédaction David Solon. «Aujourd’hui, l’opération est un succès à 90%». «La sortie de cette nouvelle formule du magazine est la première conséquence de la réussite de notre opération financière. La refondation du média dans sa dimension numérique est la prochaine étape», ajoute-t-il. Cette nouvelle édition, lancée vendredi, sera diffusée sous forme papier en kiosque à 20.000 exemplaires ainsi qu’à près de 20.000 auprès de ses abonnés. «Elle complète l’édition quotidienne de la version numérique de TerraEco». La nouvelle formule porte plus sur le fond que sur la forme: «nous passons du «magazine qui change le monde» à «résister, partager et inventer»», explique David Solon. «Nous allons passer à un discours un peu plus ferme, vue l’urgence climatique, sociale et économique». «Au lieu de tout expliquer nous allons montrer de manière un peu plus directe», ajoute-t-il. Au menu du numéro de mars, «Au Chili, le village le plus sec du monde», «Le prix du pétrole dégringole : faut-il s’en réjouir?» et un dossier: «Écologie, pourquoi tout le monde s’en fout». Au total, le journal emploie 20 équivalent temps plein, pour moitié à Paris et l’autre moitié à Nantes. Fondé en janvier 2004 par un quatuor de journalistes, le journal affiche un CA de 1,6 M d’euros.