Médias du Sud, qui exploite la télévision locale TV Sud à Montpellier, et NRJ Group, qui lui avait cédé la fréquence, ont vivement contesté les propos tenus lundi par Nicolas de Tavernost sur une prétendue faillite de cette chaîne. Le patron du groupe M6 avait estimé que le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) ne devrait pas retenir pour l’attribution de nouvelles chaînes les candidatures des groupes qui dans le passé avaient rendu des fréquences. «NRJ a rendu une fréquence locale à Montpellier pour un euro, qui a ensuite été mise en faillite par le repreneur», avait affirmé M. De Tavernost en guise d’exemple. Le groupe Médias du Sud qui exploite la télévision locale TV Sud «a pris connaissance avec étonnement et effarement des déclarations du Président du groupe M6». Etant le repreneur visé, le groupe «affirme sans contestation possible que la société 7L TV continue dexploiter sa fréquence, quaucune filiale du groupe nest en faillite, et que nulle nest visée par une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire», dit-il dans un communiqué. NRJ Group de son côté, a expliqué que la cession de sa fréquence à Montpellier était justifiée par «l’impossibilité de mettre en place une syndication nationale» et que «TV Sud est ainsi apparu comme le partenaire et repreneur le plus naturel garantissant la meilleure continuité d’antenne et la reprise maximale des effectifs». Lors d’une conférence de presse, le président de M6 avait estimé pour l’attribution future de fréquence de la TNT par le CSA que «la recevabilité des candidats devrait être filtrée à l’aune de l’historique de ce que les groupes ont fait». Un total de 34 dossiers ont été déposés mi-janvier en réponse à l’appel à candidatures pour l’attribution de six chaînes sur TNT. Le groupe M6 a déposé trois offres, de même que NRJ Group. A l’instar des autres postulants à de nouvelles chaînes, les deux groupes se livrent à un lobbying intense pour voir retenues leurs candidatures respectives.
