Twitter et ses «gazouillis» s’imposent dans les salles de rédaction

407

L’affaire DSK a conforté Twitter et ses «gazouillis» (tweets) comme outil majeur de couverture journalistique en temps réel, une légitimation pour ce réseau social cinq ans après sa création. Les médias, en particulier les chaînes d’information en continu, se sont largement servis de la puissance de Twitter pour rendre compte des rendez-vous judiciaires de l’ancien patron du FMI, faute d’images en direct. Créé en 2006 aux Etats-Unis, comme un canal d’échanges en temps réel sur internet, Twitter, qui a actuellement plus de 200 millions d’utilisateurs dans le monde, a fait irruption dans le champ médiatique lors de la campagne de Barack Obama, et, surtout, en 2008, avec les attentats de Bombay, en Inde. «Via des messages de 140 caractères maximum, chaque micro détail des opérations a été distillé en ligne, par des internautes installés non loin des hôtels assiégés», rappelle Alice Antheaume, responsable de la prospective et du développement international de l’école de journalisme de Sciences Po.