Une novice incarnera Bernadette Soubirous sur les écrans en novembre

422

Une débutante de 20 ans sera Bernadette Soubirous aux côtés de Francis Huster dans «Je m’appelle Bernadette», film qui a reçu la bénédiction des Sanctuaires de Lourdes, contrairement au «Lourdes» également sorti en France cette année. Il a fallu auditionner un millier de jeunes femmes avant de conclure que Katia Miran était la mieux à même d’incarner Bernadette Soubirous, «entêtée, obstinée et convaincante», a rapporté le réalisateur Jean Sagols lundi devant la presse à Toulouse. Rufus, Francis Perrin et Alessandra Martinès complètent l’affiche de ce film grand public. Katia Miran est «le nouveau visage de Bernadette, le nouveau visage de la foi», se sont extasiés les responsables des Sanctuaires.
La novice au visage lumineux et juvénile, étudiante en 3eme année de droit et admise à la rentrée au conservatoire de Toulouse, s’était jusqu’alors exprimée dans un autre registre en jouant dans «les Liaisons dangereuses» le rôle de Cécile de Volanges, beauté naïve séduite par Valmont. Le film a eu du mal à trouver un financement. «Je m’appelle Bernadette» a été tourné dans le nord du Portugal car la production n’a pas trouvé en France un village ressemblant au Lourdes de 1850.   La 1ère projection publique est prévue à Lourdes durant le pèlerinage de l’ordre des bénédictins (5-8 octobre). Le film sortira en salles en novembre.