Europe 1 : «L’heure des pros» de Pascal Praud arrive sur la station

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Double dose de Pascal Praud sur Europe 1: la radio codiffuse en partie la matinale de CNews, «L’heure des pros», depuis le 8 janvier, surfant sur le succès de sa nouvelle tête d’affiche, aux manettes de sa tranche du midi depuis septembre.

L’émission de CNews présentée par Pascal Praud a atterri sur la station «entre 9h et 9h30», juste après la matinale de Dimitri Pavlenko et avant le programme «Culture médias» de Thomas Isle, ainsi réduit d’une demi-heure.

Chipé l’année dernière à RTL, Pascal Praud continue ensuite de mettre «à l’honneur les auditeurs d’Europe 1» dans «Pascal Praud et vous», de 11h00 à 13h00.

La station du groupe Lagardère, racheté par Vivendi, le groupe du milliardaire Vincent Bolloré, poursuit ainsi le rapprochement débuté dès 2021 avec CNews. Et «renforce son offre d’information», souligne-t-elle.

Pour la première fois depuis 2013, Europe 1 a vu ses audiences légèrement progresser sur un an à la rentrée (septembre-octobre), gagnant 0,1 point pour une audience cumulée de 3,8%, tout en restant dernière du classement des radios généralistes.

«L’information» a été le «moteur» de cette légère croissance, avait estimé en novembre la présidente du groupe Lagardère News, Constance Benqué, saluant les performances de Pascal Praud, Dimitri Pavlenko ou Laurence Ferrari.

Le rachat de Lagardère par Vivendi, propriétaire de CNews, a été finalisé en novembre.

Mais les synergies entre Europe 1 et la chaîne d’information en continu ont démarré dès 2021, provoquant une vague de départs de journalistes craignant une droitisation de la ligne éditoriale de la radio.

L’émission «Punchline», présentée par Laurence Ferrari, est ainsi en partie codiffusée par Europe 1 et CNews depuis la rentrée 2021.

Outre CNews et Europe 1, Pascal Praud signe également une chronique dans le «Journal du dimanche» («JDD), autre titre de Lagardère, depuis août et la reparution du journal dominical après 40 jours de grève.

Le mouvement, qui s’est soldé par le départ de la quasi-totalité de la rédaction, visait à contester l’arrivée à sa tête de Geoffroy Lejeune, journaliste marqué à l’extrême droite.