La TV connectée peut constituer «un accélérateur de piratage» et du visionnage illégal de contenus, a estimé mercredi le ministre de la Communication Frédéric Mitterrand, invitant les moteurs de recherche et les distributeurs à «assumer leur part de responsabilité». Il a également pointé du doigt la concurrence internationale des acteurs du web comme Apple, Amazon, Netflix ou Google, qui va s’accentuer et bénéficier «d’une asymétrie fiscale», puisque ces sociétés ne paient pas de taxes en France, contrairement aux acteurs français du secteur. «Si l’avènement de la télévision connectée a pu nourrir des fantasmes, force est de reconnaître que certaines craintes sont fondées», a déclaré le ministre dans un discours lors des Assises du Numérique à l’université Paris Dauphine. «Je pense en particulier à la protection des créateurs, dans la mesure où la télévision connectée peut constituer un accélérateur du piratage et du visionnage illégale de contenus», a-t-il ajouté. «Il reviendra aux moteurs de recherche et aux distributeurs de services d’assumer leur part de responsabilité dans l’accès aux contenus», a demandé M. Mitterrand.
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