Alors que le MIPTV s’apprête à fermer ses portes, média+ s’est intéressé à la stratégie d’acquisition du Groupe AB. Afin d’en savoir davantage, média+ s’est entretenu avec Gregg BYWALSKI, Directeur du développement du Groupe AB.
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La stratégie du Groupe AB repose essentiellement sur l’achat de catalogues de contenus. Est-ce toujours le cas aujourd’hui ?
Gregg BYWALSKI
Bien entendu ! C’est la raison pour laquelle nous sommes présents annuellement sur les différents MIP. D’une part, le Groupe AB détient une activité de ventes de programmes et d’autre part, en tant qu’éditeur de chaînes, nous négocions nos droits et nos contrats avec les ayant-droits internationaux. En parallèle, nous produisons des contenus originaux. A ce jour, nous sommes le deuxième producteur de documentaires en France. Ces productions sont exploitées à la fois sur nos chaînes mais également en distribution. A côté de cela, nous faisons l’acquisition d’autres catalogues que nous exploitons ou redistribuons.
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Sur la partie distribution, de nombreux producteurs vous font-ils confiance ?
Gregg BYWALSKI
Grâce à une étroite collaboration avec des producteurs français et des acteurs majeurs à l’international, le catalogue d’AB International Distribution s’étoffe chaque année. Parmi les derniers gros deals en date, AB distribue une partie du catalogue Paramount. A côté de cela, nous distribuons des séries françaises, notamment produites par France Télévisions («Fais pas ci fait pas ça»…) ou par Canal+ («Mafiosa»…). Cela nous permet ainsi d’avoir une présence auprès de l’ensemble du marché.
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Les droits dont vous disposez sont-ils accessibles sur votre nouvelle plateforme de S-VOD «Jook Vidéo» ?
Gregg BYWALSKI
Le catalogue du Groupe AB au sein de Jook Vidéo ne représente que 10% du catalogue (soit 10.000 programmes). Dès le départ, notre stratégie était claire : il ne fallait pas surexploiter ou surexposer les contenus diffusés sur nos chaînes ou en distribution sur un 3ème support (de S-VOD). Lancé le 21 mars 2013, Jook Vidéo recense déjà quelques milliers d’abonnés. Le cinéma et les séries représentent 60% des consommations. D’ici fin mars 2014, nous espérons toucher entre 50.000 et 60.000 abonnés pour atteindre, fin 2015, près de 300.000 inscrits.
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D’autres développements en vue ?
Gregg BYWALSKI
Nous travaillons sur la convergence entre le broadcast classique et le digital. Mon rôle se focalise sur la recherche de passerelles et de relais de croissance entre ces médias. A ce jour, le Groupe AB édite 17 chaînes, ce qui nous permet d’avoir un bouquet que nous souhaitons exploiter à tous les niveaux (live, catch-up, VOD et S-VOD).
