La maison de commerce Sumitomo et KDDI s’entendent sur la gestion de J:COM

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    La maison de commerce japonaise Sumitomo Corporation et le deuxième opérateur de télécommunications nippon, KDDI, ont annoncé jeudi un accord de co-gestion du cablo-opérateur J:COM, après être devenus sans concertation les deux actionnaires de référence de ce dernier.
    Les deux groupes ont décidé de collaborer pour développer l’offre multimédia de J:COM et tirer avantage des coopérations possibles avec KDDI qui propose pour sa part une diversité de services pour téléphones mobiles, ordinateurs et autres terminaux. Ils prévoient notamment de combiner les moyens de KDDI et J:COM dans les services de téléphonie fixe et mobile, d’échange de données sans fil à haut débit, de vidéo à la demande, de publicité, du partage de leurs contenus et des technologies liées aux infrastructures. Ils envisagent aussi de développer des nouveaux récepteurs de TV par câble reposant sur des logiciels ouverts, comme Android de Google, afin de rendre leur offre plus évolutive et riche d’une diversité d’applications.
    Cet accord de synergie est intervenu au terme d’un jeu d’achat d’actions J:COM opposant les deux groupes Sumitomo et KDDI. KDDI détient environ 30% de J:COM après avoir pris en possession un portefeuille de titres, anciennement détenus par le groupe américain Liberty Global, pour plus de 2,5 milliards d’euros. Sumitomo contrôle pour sa part 40,2% de J:COM, un total en partie acquis par le biais d’une offre publique d’achat (OPA) pour 122 milliards de yens (environ 1,1 milliard d’euros). Sumitomo est ainsi devenu en avril le 1er actionnaire de J:COM, alors que KDDI prévoyait initialement d’en faire une filiale.