Le Sirti réclame plus de 1 000 fréquences FM supplémentaires

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Les 150 radios indépendantes réunies dans le Sirti (Syndicat interprofessionnel des radios et télévisions indépendantes) ont réclamé mardi que leur soient attribuées plus de 1 000 fréquences FM supplémentaires, dont celles de la station publique Le Mouv’, qu’elles jugent sans avenir. «Nos PME sont interdites de développement car on leur refuse les fréquences FM indispensables à leur existence», a expliqué le Sirti. «Pourtant 1 000 fréquences pourraient être attribuées à plus de 150 radios indépendantes, qui ensemble réunissent jusqu’à 10 millions d’auditeurs par jour. «Ces fréquences sont aujourd’hui gaspillées dans des usages inutiles ou coûteux, ou laissées en jachère alors que leur existence est connue de tous». «Les radios indépendantes, qui emploient plus de 2 000 salariés, ont été les grandes oubliées depuis dix ans», a poursuivi le Sirti. Parmi les «gisements» de fréquences disponibles, le Sirti estime qu’il pourrait récupérer celles du Mouv», la station «jeune» de Radio France, à l’audience très faible. «Nous invitons le gouvernement à aller jusqu’au bout du raisonnement initié sur le Mouv’. Jean-Luc Hees (président de Radio France) a lui-même estimé qu’elle ne marchait pas», a lancé Philippe Gault, l’un des dirigeants du Sirti. Le Mouv’ compte moins de 150 000 auditeurs par jour et a «englouti 300 millions d’euros», a-t-il lancé.