«Les Boxtrolls», ou le symbole de toute communauté qui se trouve en bas de l’échelle sociale

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«Les Boxtrolls», film d’animation en 3D avec les voix de Ben Kingsley et Elle Fanning, raconte avec une esthétique féroce les aventures d’un enfant élevé par de gentils trolls sous-terrains pourchassés par d’horribles mercenaires arrivistes. Les «Boxtrolls», adaptation du livre pour enfants «Here be monsters», du Britannique Alan Snow, est sorti vendredi aux Etats-Unis, le 15 octobre en France, et domine actuellement le box-office au Royaume-Uni. «Les Boxtrolls symbolisent toute communauté qui se trouve en bas de l’échelle sociale», explique Travis Knight, producteur du film et directeur général du studio Laika, déjà auteur de «Coraline» et «ParaNorman». «Ils ressemblent à des monstres mais ils forment une communauté douce, les vrais monstres sont les aristocrates», ajoute le fils de Phil Knight, le fondateur de Laika et président du groupe Nike. «Leur obsession du fromage semble absurde, mais est-elle plus ridicule que beaucoup des choses stupides que nous chérissons?», interroge-t-il, lors d’une table ronde avec des journalistes. Le personnage principal, Eggs, est un petit garçon courageux élevé par des Boxtrolls un peu trouillards qui vivent sous-terre, s’habillent de boîtes, se nourrissent de verres de terre et recyclent les déchets des humains pour créer toutes sortes d’inventions fantasques. «Eggs ressemble à ces enfants mythologiques élevés par des animaux», raconte Isaac Hempstead Wright, de la série «Game of Thrones», qui lui prête sa voix.