Meetic prévoit une progression «record» de son activité

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Le site de rencontres sur internet Meetic prévoit une progression «record» de son activité en France et en Europe en 2013 grâce à ses soirées et ses services mobiles, selon Jessica Delpirou, directrice de la filiale de l’américain Match.com pour la France.
«On a réalisé à date une croissance record en Europe et en France (…) des abonnés payants et du chiffre d’affaires» qui devrait se confirmer sur l’année, a indiqué lundi la responsable, sans vouloir communiquer de chiffres précis.
Meetic comptait fin septembre plus de 840.000 abonnés payants dans les sept pays où le groupe est présent en Europe, pour un chiffre d’affaires sur neuf mois de 126,1 millions d’euros en hausse de 2,7% sur un an.
Le groupe, qui développe ses services de rencontre «dans la vie réelle», a lancé il y a un an des «soirées» pour toucher les célibataires réticents aux rencontres en ligne.
Avec une offre d’évènements plus diversifiés lancés en cette fin d’année (ateliers expos, cocktails, dîners etc.), le groupe compte toucher 65.000 célibataires au total cette année en France, qu’il veut aussi convertir aux rencontres en ligne.
«En France il y a 18 millions de célibataires, dont 50% ont déjà testé la rencontre en ligne.
Notre objectif est de convaincre les 50% restants», a souligné Jessica Delpirou.
«C’est une stratégie pour redéfinir à nouveau le secteur de la rencontre au sens large, c’est un axe de différenciation pour nous», a-t-elle relevé alors que la concurrence s’intensifie dans le secteur de la rencontre en ligne.
Meetic table aussi sur le développement de ses services mobiles, qui devraient représenter 25% de ses «acquisitions» d’abonnés à la fin de l’année, alors qu’en Grande-Bretagne une majorité des nouveaux clients sont recrutés sur mobile.
Meetic, fondé il y a onze ans par l’entrepreneur français Marc Simoncini, a été racheté par l’américain Match.com qui en détient aujourd’hui 88%.
Match.com, société du groupe InterActiveCorp (IAC) de l’homme d’affaires Barry Diller, devrait contrôler l’intégralité de Meetic à l’issue d’une OPA en cours sur le solde du capital du groupe qui devrait être retiré de la cote.