Nokia entame les consultations en vue de réduire ses effectifs

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Nokia a annoncé mercredi l’ouverture de consultations avec les représentants du personnel dans une trentaine de pays en vue de réduire ses effectifs après sa fusion avec Alcatel-Lucent, une source syndicale affirmant de son côté que 400 suppressions de postes sont prévues en France. «Les réductions d’effectifs interviendront pour une large part dans des secteurs où existent des doublons, comme la recherche et le développement, les structures régionales et les services de vente de même que les fonctions d’encadrement», a écrit le géant finlandais des équipements pour les télécoms. Nokia prévoit de supprimer environ 1.300 emplois en Finlande, soit 20% du total de ses effectifs dans ce pays, mais n’a pas précisé le nombre des réductions de postes envisagé dans le reste du monde. Selon une source syndicale française, Nokia en prévoit 400 en France sur les sites d’Alcatel-Lucent, des suppressions qui seraient partiellement compensées par la création de 337 postes dans la recherche et le développement. Nokia s’était engagé à créer quelque 500 postes dans la R&D en France au moment de l’achat d’Alcatel-Lucent.     «Les postes seraient supprimés dans les fonctions siège en doublon», a expliqué cette source. «Pour nous, le compte n’y est pas», a-t-elle souligné tandis que les salariés issus d’Alcatel-Lucent ont déjà subi le plan de transformation Shift de leur précédente direction. Le groupe espère au total réaliser des économies de 900 millions d’euros par an à partir de 2018. «Ces réductions sont destinées à permettre à Nokia de rester un acteur puissant dans son secteur d’activité», a expliqué le PDG Rajeev Suri dans un communiqué.