MEDIA +
Belle longévité pour «R.I.S Police Scientifique» qui a entamé sa 9ème saison sur TF1 avec des audiences qui se maintiennent…
Franck CALDERON
En effet ! D’ailleurs jeudi prochain en Prime Time, TF1 diffusera le 100ème épisode de «R.I.S Police Scientifique». Cette série policière a fortement évolué et s’est toujours adaptée à son époque. Il s’agit de la seule fiction française basée sur le concept de «l’enquête par la preuve». En comparaison avec toutes les autres séries de polars basées essentiellement sur l’humain. Nous possédons une manière d’écrire qui est foncièrement différente et décalée.
MEDIA +
Sur «R.I.S.», comment avez-vous opéré le changement de ton et de direction artistique ?
Franck CALDERON
Contrairement à nos débuts, nos équipes filment dorénavant avec des caméras à l’épaule et en steadycam. Cela créé un langage filmique différent et plus dynamique. Le but étant d’offrir plus de fluidité et de modernité. Les caméras actuelles sont d’ailleurs plus légères et disposent d’un degré de sensibilité plus étendu. Concernant une potentielle saison 10 de «R.I.S.», rien n’est acté, mais nous avons déjà commencé à réfléchir à différentes arches scénaristiques.
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TF1 Production développe aussi des activités de coproductions internationales. Une 2ème saison de «Crossing Lines» est d’ailleurs en cours de tournage… Qu’en est-il?
Franck CALDERON
«Crossing Lines» (10X52’) saison 2 se tourne actuellement à Marseille. Il s’agit d’une coproduction avec Tandem Communications qui avait initié le projet en saison une. TF1 Production a pris en charge la production exécutive. L’approche de fabrication sur ce programme est assez différente d’une fiction française classique. Une série internationale se tourne d’abord en anglais, ce qui sous-entend un casting et une équipe technique parlant couramment anglais. De plus, nous disposons d’un financement global avec plus de moyens. Le casting est donc plus fort. A ce titre, les arbitrages financiers sont différents. Les rapports entretenus avec les agents internationaux des comédiens, ne sont vraiment pas les mêmes qu’en France. Nous devons nous adapter à cela.
MEDIA +
Produisez-vous des formats courts ?
Franck CALDERON
Depuis samedi dernier, NT1 diffuse une de nos séries courtes, «Tu veux ou tu veux pas», l’histoire amusante de six célibataires qui échouent absolument à toutes leurs rencontres amoureuses. Ce sont des archétypes de personnages sur lesquels nous avons forcé les traits.
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Avec Gaumont TV, vous préparez l’arrivée de la série médicale «Interventions» avec Anthony Delon. A quoi ressemblent les premières esquisses ?
Franck CALDERON
«Interventions» (6X52’) ressemblera à une série médicale plongée dans l’univers d’une maternité. Gaumont TV a initié le projet et nous avons décidé de travailler rapidement ensemble. De véritables cas médicaux seront traités dans la série. Sachant qu’aucune série médicale française n’a réussi à faire ses preuves dans l’Hexagone, il était de notre responsabilité de créer nos propres codes.
MEDIA +
Est-il vrai que vous avez transformé les anciens locaux d’un hôpital en studio de tournage ?
Franck CALDERON
Nous louons effectivement un hôpital désaffecté à Cognac qui a fermé ses portes il y a quelques mois. Nous avons récupéré les locaux (chambres, accueil, blocs, couloirs, bureaux…) et nous avons récrée des espaces pour les transformer en studios de tournage.
MEDIA +
Quels sont vos projets en cours ?
Franck CALDERON
Dans nos tuyaux, nous avons deux projets de polars en développement dont un en coproduction avec Auteurs Associés. Baptisé «La Garçonne», c’est une série policière d’époque des années 1920, qui en est pour le moment qu’au stade embyonnaire. Plus globalement, en matière de formats, nous examinons ce qui se passe à l’étranger pour ne rater aucun concept fort.
