MEDIA +
A partir du lundi 9 juin à 16h35, TF1 lancera une nouvelle émission quotidienne «The Dancers». Quel traitement apportez-vous au programme ?
Angélique SANSONNETTI
«The Dancers» est une co-création Shine France/Talpa. Objectif : suivre l’ascension professionnelle de 12 jeunes danseurs épaulés par des professionnels renommés. J’ai vocation à mettre en avant la passion qui anime ces jeunes. L’essentiel est de raconter leur histoire comme un feuilleton, dans la lignée de «Fame» ou de «Un dos tres». Après quasiment trois mois de tournage, nous sommes toujours en train de tourner.
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Allez-vous repartir pour une 4ème saison de «Baby Boom» sur TF1 ?
Angélique SANSONNETTI
Absolument ! Nous allons bientôt partir en tournage pour une 4ème saison de «Baby Boom». Afin d’apporter une couleur supplémentaire au programme, nous avons décidé de tourner l’émission à Marseille. Même si les histoires se renouvellent d’elles-mêmes, l’environnement socioculturel marseillais apportera de nouvelles choses. Sur ce programme, nous avons d’ailleurs un nouveau cahier des charges destiné à ressusciter la curiosité des téléspectateurs. Nous tournerons d’ailleurs pendant la «Coupe du Monde de Football».
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Quel avenir pour «MasterChef» ?
Angélique SANSONNETTI
Nous n’avons pas encore de contrat de commande de TF1 sur «MasterChef». En revanche, nous n’avons jamais cessé de travailler avec la chaîne. Je pense très sincèrement qu’il y a la possibilité de trouver de bonnes idées et un bon renouvellement autour du programme. C’est un travail de fond que nous accomplissons actuellement pour ressusciter la curiosité et l’intérêt du public. Nous sommes sur de nouvelles pistes journalistiques et professionnelles. Nous avons beaucoup d’idées. J’y crois à 300%.
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«Super Nanny» sera-t-elle de retour prochainement sur NT1 ?
Angélique SANSONNETTI
Oui, nous tournons actuellement une 2ème saison de «Super Nanny» pour NT1.
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«On ne choisit pas ses voisins» va-t-il se poursuivre sur M6 ?
Angélique SANSONNETTI
Les commandes de cette émission sont ponctuelles. C’est en «work in progress». Le casting d’«On ne choisit pas ses voisins» est extrêmement compliqué à monter car il se nourrit de confits entre voisins. Nous ne voulons pas seulement être dans le relais de gens qui se disputent. Nous voulons y mettre du fond.
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Quelle définition donnez-vous à la télévision du réel? Est-ce une façon détournée de parler de téléréalité?
Angélique SANSONNETTI
Avec la télévision du réel, nous relayons la réalité des gens. Nous nous nourrissons de témoignages humains pour raconter des histoires. C’est la base du journalisme. Tant que nous sommes animés par des interrogations, des vocations, des envies et des passions, il y aura toujours de la place pour la télévision du réel. Notre objectif est de nous adapter aux gens, aux modes et à l’ère du temps. Dans cette logique, M6 lancera le 10 juin prochain «Dur dur d’être parents», un pilote dans lequel trois familles qui ne se connaissent pas vont vivre ensemble le temps d’un week-end, sous un seul et même toit, pour comparer leurs méthodes d’éducation.
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Que retenez-vous de votre expérience passée sur des programmes tels que «Star Ac’», «Nice People» ou «Secret Story» ?
Angélique SANSONNETTI
Je retiens avant tout de merveilleuses rencontres humaines. De «Star Ac’» à «Nice People» en passant par «La Ferme Célébrités» ou encore «Secret Story», on est dans l’ordre de l’humain. Et concernant le mode de narration de ce genre d’émissions, il évolue beaucoup. Il s’apparente dorénavant aux codes des feuilletons, des séries ou des films. Il faut savoir donner envie de revenir. Avec une histoire bien racontée, quelle qu’elle soit, le public aura envie de connaitre la fin.
