ARTE.tv : «18h30», une websérie avec Pauline Etienne et Nicolas Grandhomme à partir du lundi 21 septembre

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À partir du lundi 21 septembre sur arte.tv/18h30, Instagram et YouTube, les internautes pourront découvrir la websérie «18h30» (22×5’/ ARTE France, La Blogothèque Productions). 18h30. C’est l’heure à laquelle Éric et Mélissa, deux collègues, partent chaque soir du bureau pour rejoindre le même arrêt de bus. Cinq minutes quotidiennes, calées entre vie professionnelle et vie familiale, esquissant l’année qui verra ces deux-là s’apprivoiser.
Entre comédie romantique et drame, une websérie avec Pauline Étienne et Nicolas Grandhomme, réalisée par les auteurs de la fiction humoristique «Ploup», Maxime Chamoux et Sylvain Gouverneur. Il est 18h30. Mélissa, nouvelle venue au marketing, raconte sa première journée de travail à Éric, un collègue de bureau croisé dans l’ascenseur. En sortant de l’entreprise, ils réalisent, embarrassés, qu’ils se dirigent vers le même arrêt de bus. Que vont-ils pouvoir se dire ? Quels sujets aborder ou éviter ? À travers vingt-deux épisodes de cinq minutes, «18h30» suit pendant une année Mélissa et Éric sur ce trajet quotidien, au fil des saisons qui verront ces deux-là se découvrir et se fuir, s’ouvrir ou se fermer, se trouver ou se manquer. Servie par le jeu complice de Pauline Étienne («Le Bureau des légendes», «La Religieuse») et Nicolas Grandhomme («Lebowitz contre Lebowitz», «Héroïnes»), cette nouvelle coproduction ARTE France et La Blogothèque suit les déambulations de l’attachant duo par le prisme du plan-séquence. «Nous voulions que le spectateur sente l’épaisseur du temps, notamment à travers les silences, les respirations ou les hésitations des personnages. Il fallait aussi qu’il avance avec eux et connaisse par cœur leur trajet», confie Maxime Chamoux. Un parcours qui s’inscrit dans un décor très graphique puisé dans l’esthétique des quartiers d’affaires des années 1970. «Nous avons tourné à Mériadeck, à Bordeaux. Cet endroit représente une certaine idée du monde du travail avec ces grandes esplanades et ces tours oppressantes», explique Sylvain Gouverneur. Ancrée dans le réel – l’histoire se déroule en 2015, l’année des attentats du 13 novembre –, la série surprend aussi par ses notes oniriques, un coach de vie imaginaire ou une voix-off venue d’ailleurs. Des partis pris qui participent au ton léger et décalé de la websérie.
«18h30 fonctionne comme un piège. On y entre pour la comédie, et on y reste pour d’autres raisons. Au fur et à mesure, la série glisse vers le drame sentimental via des thématiques plus profondes», précise Maxime Chamoux. Se dessinent alors en creux les questionnements existentiels de Mélissa, qui remet en question son couple et ses envies professionnelles à l’approche de ses 31 ans, tandis qu’Éric, désabusé de tout, vit sa crise de la quarantaine. «À travers Mélissa, il s’interroge sur les chemins qu’il a pris et les possibles qui s’amenuisent», remarque Sylvain Gouverneur. 18h30, l’heure des choix ?