MEDIA +
Le magazine «Dans les Yeux d’Olivier» (8X90’) est de retour sur France 2 pour une 2nd saison. Le succès semble déjà au rendez-vous…
Lorraine WILLEMS
Pour cette seconde saison qui a débuté mercredi 29 février, nous avons réalisé sur France 2 un record d’audience en réunissant 1,4 million de téléspectateurs soit 10,1% de pda, mais aussi un très beau score de 13,8% de pda sur la cible féminine. La ligne éditoriale de cette collection est influencée par Olivier Delacroix, personnalité atypique qui s’intéresse aux histoires de vrais gens.
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Le magazine est incarné par Olivier Delacroix, «Une personnalité assez charismatique» comme vous le dites. Est-ce vraiment une plus-value pour ce magazine?
Lorraine WILLEMS
C’est indéniable ! Le concept de ce magazine repose sur la personnalité d’Olivier Delacroix, ses rencontres, sa façon de les aborder, de les écouter et sa capacité à leur faire dire des choses qu’ils ne raconteraient pas à n’importe qui. Ce concept de magazine qu’il incarne a démarré il y a quatre ans sur France 4.
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Côté magazine, vous produisez aussi pour les chaînes du Câble et du Satellite. Croyez-vous à la pérennité de ces chaînes ?
Lorraine WILLEMS
Oui, il y a une place pour les chaînes du Câble et du Satellite. Ce sont des laboratoires pour de nouveaux formats et de nouveaux talents. Elles permettent d’expérimenter des émissions que nous ne pourrions produire ni sur les chaînes historiques, ni sur les chaînes de la TNT qui sont aujourd’hui dans une concurrence effrénée. Sur les chaînes du Câble et du Satellite, il y a encore cette liberté de créer des émissions différentes, parfois décalées.
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A titre d’exemple, sur quels programmes travaillez-vous avec ces chaînes ?
Lorraine WILLEMS
Sur Stylia, je produis une émission hebdomadaire sur la mode baptisée «Prêt-à-porter Tout de Suite» présentée par Elisabeth Bost. C’est la seule émission hebdo du PAF sur la mode ! Notre objectif est de créer une émission en lien avec l’actualité parce qu’aujourd’hui, la mode est un sujet à part entière.
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Avez-vous remarqué une baisse des budgets depuis la création de votre entreprise en 2006 ?
Lorraine WILLEMS
En effet ! Aujourd’hui, les négociations avec les chaînes sur le budget des émissions sont plus difficiles à mener. Story Box Press s’inscrit dans un système de production très varié où nous produisons aussi bien des magazines, des documentaires et des films de marques.
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Depuis un an, l’agence a développé un département Digital Brand Content qui produit des vidéos originales principalement dans l’univers de la mode, de la beauté et du luxe. Est-ce important pour une société de production de diversifier ainsi ses revenus ?
Lorraine WILLEMS
Oui, cette diversification de revenus est primordiale. Il s’agit aussi d’une diversification en termes de création. Il y a une réelle opportunité de contenus sur le digital. Les marques souhaitent prendre la parole autrement que ce qui est fait en publicité. Elles lancent aujourd’hui des sites Internet et veulent raconter des histoires à leurs clients autour de la marque, de l’actualité. Nous développons ainsi pour les marques des web-docus qui sont de qualité comparable à un reportage TV.
