Entretien avec Patrick CHÊNE, Président de Média 365

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Quelles sont les caractéristiques de votre Groupe Media365 ?
Patrick CHÊNE
Avec Media365, nous avons 2 métiers. D’un côté, nous sommes éditeurs d’une dizaine de sites web (football365.fr, rugby365.fr, sport365.fr,…) qui génèrent globalement près de 2 millions de visiteurs uniques par mois (Médiamétrie). D’autre part, nous sommes producteurs pour l’Internet, le mobile et la télévision. Notre présence sur la production télévisuelle a été renforcée en 2010 avec l’acquisition de la société de production Bouyaka, spécialisée dans la création d’émissions sur les jeux-vidéo et les nouvelles technologies. Nous produisons ainsi pour Direct Star une émission hebdomadaire, «Star Player», sur l’actualité et la culture du jeu-vidéo.
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Dans l’univers des médias spécialisés dans le sport, la concurrence est rude. Comment sortez-vous du lot ?
Patrick CHÊNE
La force de notre groupe réside dans notre savoir-faire en termes d’écriture «nouveaux médias». Nous avons en effet 45 journalistes qui sont formés à ce modèle. Notre deuxième atout est économique. Lorsque nous participons à un appel d’offres pour créer un site web ou un programme audiovisuel, nous apportons une qualité broadcast à des prix abordables. Notre secret ? Savoir allier des «process» de WebTV et de télévision moderne pour la télévision classique.
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Quels sont concrètement vos secrets de rationalisation des budgets ?
Patrick CHÊNE
Nous avons crée un studio dans nos locaux avec 5 caméras HD télécommandées depuis la régie. Le stockage des contenus est placé sur un serveur. Les montages sont réalisés soit sur Final Cut ou Avid, le tournage et le matériel sont également à des coûts infiniment inférieurs.
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En plus de présenter quotidiennement sur LCP Assemblée Nationale «Politique Matin», votre présence au sein de France Télévisions ne vous manque-t-elle pas ?
Patrick CHÊNE
Pas du tout ! J’ai travaillé 17 ans pour France Télévisions et c’était formidable. Je pense qu’il n’est pas sain de passer toute sa carrière dans le service public. On en arrive à perdre un sens de la réalité des choses. Je suis favorable aux rebonds. Concernant la situation actuelle de France Télévisions, je me suis donné la règle de ne jamais exposer mon avis sur l’entreprise en tant qu’ancien de la maison. Quoi qu’il arrive, mes propos pourraient être mal interprétés.