Du 7 au 9 septembre prochain se tiendra la 26ème édition du Rendez-Vous, organisée par TV France International dans une version hybride. L’occasion pour média+ d’évoquer cette édition avec Hervé MICHEL, Président de TV France International.
MEDIA +
La 26ème édition de votre Rendez-Vous se tiendra du 7 au 9 septembre prochain. Quel est le programme ?
HERVÉ MICHEL
Le Rendez-Vous de TV France International est le temps fort pour l’exportation française. Il est dédié spécifiquement aux programmes français, permettant aux acheteurs étrangers de visionner le meilleur de l’offre télévisuelle française récente. En raison de la crise sanitaire que nous vivons, nous avons décidé de repenser l’événement et d’en proposer une version hybride qui sera à suivre sur la plateforme Screenopsis. Cette dernière comprend l’ensemble des programmes à visionner et nos différentes cessions de pitchs et de Hightlighs. Pour garder un format événementiel, nous avons décidé de nous entourer de l’agence Publicis Live qui va installer un studio éphémère dans ses locaux.
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Comment se démarque cette édition hybride?
HERVÉ MICHEL
Concernant le contenu, nous avons décidé de proposer neuf programmes Hightlighs pour mettre en avant la création française. Ainsi, le lundi sera réservé à la fiction, le mardi au genre documentaire et enfin le mercredi à l’animation. De plus, nous organisons quinze sessions de pitchs de 4 minutes entièrement dédiées au documentaire. Ce dernier est un genre important en pleine innovation. Et clin d’œil à nos acheteurs les plus fidèles qui ne pourront pas être présents, nous leur avons adressé une boîte cadeau avec des souvenirs de la Côte Basque.
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Quels seront les autres moments phares de l’édition 2020 ?
HERVÉ MICHEL
Pendant ce Rendez-Vous 2020, nous allons décerner Le Prix Export que nous devions remettre en mars dernier. Enfin, nous dévoilerons la nouvelle édition de l’étude sur les chiffres de l’exportation que nous administrons chaque année avec le CNC, et qui portera sur les résultats 2019.
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Les professionnels ont-ils répondu présent ?
HERVÉ MICHEL
Cette année, 350 acheteurs participeront à notre Rendez-Vous, alors qu’ils étaient 270 l’an dernier. Ils savent que cette édition sera exceptionnelle. Les acheteurs se sont montrés intéressés par cette nouvelle méthode de travail.
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Quel a été le budget alloué à cet événement ?
HERVÉ MICHEL
L’organisation d’un tel événement est importante. Notre Rendez-Vous annuel correspond à 25% du budget de TVFI, soit environ un million d’euros. Cette année, le coût d’organisation est inférieur à ce montant.
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Comment se porte l’export des programmes français ?
HERVÉ MICHEL
Les résultats des chiffres pour l’année 2019 sont sous embargo et seront rendus publics à l’occasion de notre événement. Concernant 2020, de ce que nous rapportent nos membres, le premier semestre a été plutôt correct. Ainsi, les résultats du 1er semestre ont été, en partie, obtenus grâce à la fin de l’année 2019 lors du MipCom, de notre Rendez-Vous 2019 ou encore d’autres événements professionnels. Durant cette période de confinement, l’explosion de l’audience télévisuelle et de la demande de programmes frais a permis un appel d’air pour les sociétés de production. Concernant le second semestre 2020, tout va dépendre de la rentrée. Nous restons vigilants.
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Votre mission est de promouvoir l’offre de programmes français sur le marché international. Comment se démarque la France ?
HERVÉ MICHEL
La France s’exporte bien. Avec comme fer de lance l’animation qui fonctionne très bien. Notre savoir-faire est connu et reconnu. Les autres genres ne déméritent pas. Nous avons aussi une belle réputation dans le monde du documentaire. Enfin, concernant la fiction, le marché est très concurrentiel. La France essaye de tirer son épingle du jeu et nous y arrivons sur certaines séries avec de beaux succès comme «Le Bureau des Légendes» ou encore «Mission».
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France Ô a cessé d’émettre ce dimanche et la fin de France 4 a été repoussée d’un an. Êtes-vous inquiet pour le marché ?
HERVÉ MICHEL
Nous espérons bien sûr que France 4 continuera longtemps à jouer le rôle qui a été le sien ces derniers mois, même si l’État a promis maintenir le niveau d’engagement dans la production de programmes jeunesse. C’est un sujet important pour la production et donc l’exportation de nos futurs programmes.
