Le groupe Lagardère, qui achève son recentrage sur les médias, a annoncé mercredi avoir dégagé un bénéfice net de 1,3 milliard d’euros en 2013, après 89 millions l’année précédente, gonflé par la plus-value de la cession de sa part dans Airbus. Excluant les éléments exceptionnels, le bénéfice net ajusté ressort toutefois en baisse de 20% à 172 millions d’euros, essentiellement à cause d’une «charge d’impôt plus élevée». Le résultat opérationnel courant de la branche média (Résop media), indicateur suivi par le marché, progresse de 5,9% à taux de change constant et de 4% à taux de change courant. Le groupe avait annoncé s’attendre à une hausse de plus de 5% de cet indicateur clef de la rentabilité de son coeur de métier. En 2014, le groupe l’annonce en hausse entre 0 et 5%. Le groupe avait déjà dévoilé son c.a. 2013 en recul de 2,1% à 7,2 milliards d’euros souffrant notamment des mauvais résultats de la presse pour Lagardère Active et des ventes de presse pour Lagardère Services. Le groupe rappelle qu’il a progressé dans sa «stratégie de recentrage» en 2013 avec des cessions de participations minoritaires dans EADS, Canal+ France et Amaury. Lagardère souligne vouloir poursuivre le développement de ses activités en croissance, comme la distribution dans les gares et les aéroports ou la production télévisée. Dans le même temps, il continue à réduire la place de ses activités en décroissance avec la restructuration de son pôle magazines et le lancement d’un processus de cession de LS distribution. Pour la première fois, les activités liées aux produits imprimés ne représentent désormais moins de la moitié du c.a. du groupe (49%), souligne-t-il
