Le groupe Lagardère a annoncé mercredi pour 2009 un résultat net consolidé part du groupe en très forte chute (moins 77%) à 137 M EUR contre 593 M EUR en 2008 (y compris contribution EADS) et proposé un dividende inchangé de 1,30 euro par action. Hors contribution d’EADS, le résultat net recule de moins 10% à 324 M EUR, a précisé Lagardère. Pour le seul pôle média, les pertes nettes (part du groupe) sont passées de 70 M EUR en 2008 à 389 M EUR en 2009. Pour 2009, le chiffre d’affaires consolidé a reculé de 3,9% en données brutes, à 7,9 milliards d’euros. Hors effet des variations de périmètre et de taux de change, ce chiffre d’affaires est en baisse de 4%. Le résultat opérationnel consolidé a quant à lui reculé, s’établissant à 461 M EUR contre 647 M pour l’exercice précédent. A noter également qu’Arnaud Lagardère, patron du groupe éponyme, prévoit un environnement publicitaire «toujours mauvais» en 2010, bien que meilleur qu’en 2009, année «exécrable» pour la branche médias du groupe (Europe 1, «JDD», «Elle»…), a-t-il dit mercredi lors de la présentation des résultats. «Il ne faut pas fantasmer non plus sur ce qu’on peut écouter et voir à droite à gauche. On parle de petite croissance entre 0 et 3% sur la publicité cette année, certes mais de quelle base part-on? En réalité en valeur absolue on est bien toujours dans un environnement publicitaire qui est mauvais, certes meilleur qu’il n’a été», a déclaré Arnaud Lagardère devant les analystes. L’environnement a été «exécrable» en 2009 pour Lagardère Active, la branche médias du groupe, qui a pris «le vent de face», a-t-il ajouté. «Il y a quand même des satisfactions sur «Elle», sur Internet, sur Europe 1, où on a investi: on n’a pas des audiences gratuitement, cela a un coût», a poursuivi M. Lagardère.