Les fusions-acquisitions dans le secteur technologique au plus haut

422

Les fusions-acquisitions dans le secteur technologique ont atteint l’an dernier leur niveau le plus élevé depuis la «bulle» internet, et devraient rester «robustes» en 2015, selon une étude publiée mardi par le cabinet de conseil EY (ex-Ernst & Young). Le montant total de ces opérations dans le monde a atteint 237,6 milliards de dollars l’an dernier, un niveau «plus élevé que toutes les années répertoriées à l’exception de 2000», où on était «au plus haut de la bulle internet», précise le cabinet. Le rythme a un peu ralenti au quatrième trimestre, avec «seulement» 44,9 milliards de dollars de transactions soit, 39% de moins qu’au 3T, mais «si la volatilité se calme sur les marchés d’actions, on pourrait voir un retour rapide des grandes opérations transformatives», estime EY dans un communiqué. «2015 pourrait ne pas atteindre les mêmes sommets que 2014, mais nous nous attendons à une autre année robuste pour les fusions et acquisitions technologiques», assure le cabinet. «Les entreprises technologiques continueront à utiliser les fusions et acquisitions pour suivre le rythme incroyable de changement (dans le secteur), en cherchant à réorienter leurs activités par rapport aux nouvelles réalités du marché», selon Jeff Liu, un de ses experts.Si 2014 a été une année record, «contrairement à 2000, ce n’était pas une bulle», affirme toutefois EY. Et de souligner qu’à part les grosses acquisitions «occasionnelles» par «une poignée d’acheteurs aux poches bien remplies», la valorisation de la grande majorité des transactions était basée sur des données «réelles», à savoir des multiples du c.a., du bénéfice ou des liquidités de la cible.