Niclas ERICSON, Directeur de la division TV de la FIFA

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La FIFA s’occupe de la vente de ses propres droits médias depuis 2005. Le bilan est-il positif ?

Niclas ERICSON

Un pas important a été franchi en juin 2005 lorsque la FIFA a décidé de s’occuper elle-même de la vente de ses droits médias, choix judicieux confirmé par la réussite des ventes pour les «Coupes du Monde de la FIFA 2010 et 2014». Il est clair que la gestion de notre propre distribution a généré d’excellents résultats financiers. En matière de droits, nous détenons également la «Coupe des Confédérations de la FIFA 2013», la «Coupe du Monde Féminine de la FIFA en 2015» sans oublier la «Coupe du Monde» féminine et masculine des moins de 20 ans et des moins de 17 ans.

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Possédez-vous des critères spécifiques pour attribuer vos droits TV ?

Niclas ERICSON

Ce qui nous intéresse en tant que distributeur ? Générer les meilleures audiences possibles. C’est pourquoi, nous aimerions collaborer davantage avec des chaînes hertziennes gratuites, bien que nous soyons déjà très satisfaits des «deals» que nous signons actuellement. Et nous sommes très satisfaits de posséder un produit convoité par de nombreux diffuseurs. Mais je dois reconnaitre que certains marchés en Europe sont particulièrement compliqués en ce moment.

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Comment la Division TV de la FIFA fonctionne-t-elle aujourd’hui ?

Niclas ERICSON

La Division TV de la FIFA comprend quatre départements : «Services aux diffuseurs», «Films et produits FIFA», «Ventes et distribution» et «Production». Sur ce dernier pôle, nous l’avons voulu relativement petit sachant que la radiodiffusion globale est assurée par HBS. Cependant, nous conservons le contrôle de la décision stratégique de la production ainsi que le budget global.

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Quels seront les principaux défis logistiques relatifs à la mise en place des opérations de diffusion de la «Coupe du Monde» au Brésil, en 2014 ?

Niclas ERICSON

Le Brésil est un grand pays qui possèdera jusqu’à 12 stades, contre 10 en Afrique du Sud. A ce jour, nous rencontrons quelques soucis techniques en matière d’infrastructures, mais d’ici le début des événements, nous aurons palier toutes ces difficultés.