Santé connectée: l’industrie veut passer à la vitesse supérieure

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L’Alliance eHealth France, qui regroupe les entreprises françaises de la santé connectée, souhaite «une mise en oeuvre rapide» de la «stratégie nationale e-santé 2020» annoncée lundi par Marisol Touraine, afin que «cette révolution entre enfin dans sa phase opérationnelle». «La France ne peut pas miser uniquement sur l’excellence de son tissu médical et industriel, elle ne peut non plus de contenter d’expérimentations sans lendemain. L’e-santé doit entrer dans une phase de maturité», plaide eHealth France dans un communiqué publié mardi. Cette alliance, qui regroupe différentes fédérations comme les entreprises du médicament (Leem) et le Snitem (syndicat national de l’industrie des technologies médicales), réclame en particulier «l’accélération de l’adaptation du cadre organisationnel et administratif» pour la e-santé. Car «plusieurs projets ayant démontré leur efficacité (…) restent bloqués par inadaptation du cadre administratif», déplore les industriels. «La France ne compte plus parmi les Etats les plus en pointe en matière de santé numérique; une avance conséquente a été prise ces dernières années par d’autres, à l’instar des Etats-Unis notamment», s’inquiètent encore les entreprises. Lundi la ministre de la Santé Marisol Touraine a présenté une stratégie nationale e-santé visant notamment à «simplifier les démarches» des patients et à développer la médecine connectée pour assister les médecins dans leurs diagnostics, tout en prévoyant une collaboration entre professionnels de santé, patients et acteurs économiques.