E. KESSLER (Public Sénat) : «Nous voulons amplifier l’écho de Public Sénat et son audience»

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Emmanuel CESSER, PDG de Public Sénat

Hier matin dans le cadre d’un point presse, Public Sénat est revenu sur ses perspectives stratégiques en 2018. Nouveaux visages, nouvelles émissions, programmation enrichie de documentaires, fictions et même une pièce de théâtre. Emmanuel KESSLER, PDG de Public Sénat nous en dit plus.

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Quelle est votre ambition en 2018 ? Renforcer les contenus originaux ?

Emmanuel KESSLER

Toujours plus de contenus et de nouveautés en effet pour amplifier l’écho de Public Sénat et son audience à la télévision et sur le digital. Nous réunissons 24,2 millions de téléspectateurs, selon le baromètre mensuel de Médiamétrie (décembre 2017). C’est un beau score qui nous place devant LCI et franceinfo. L’ambition est de faire progresser notre visibilité et la force de nos programmes auprès du public. Pour cela, nous sommes en cohérence avec notre mission qui est triple : 1) Décrypter la politique et renforcer le lien entre citoyens, politiques, Parlement et Sénat. 2) Faire vivre l’énergie des territoires. 3) Être une caisse de résonance de l’expression des citoyens. Début février, nous lançons deux nouveaux rendez-vous. Le premier, «Terra Terre» (Zadig Presse) animé par Wendy Bouchard. C’est un nouveau magazine mensuel entièrement tourné aux smartphones, qui donne envie d’agir, de réagir en matière d’environnement et de porter un nouveau regard sur l’écologie. Le deuxième rendez-vous, «Livres & vous», est incarné par Adèle Van Reeth qui reçoit chaque semaine dans la bibliothèque du Sénat, une personnalité de l’art, de la pensée ou de la politique, pour une discussion intime sur les livres qu’ils ont écrits et ceux qui les ont construits.

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Ces programmes viennent-ils combler un manque sur Public Sénat ?

Emmanuel KESSLER

Pas vraiment. Nous avions déjà eu des émissions sur la thématique de l’écologie et du développement durable, ainsi qu’une émission littéraire. Notre choix a été de conserver ces thématiques – qui sont au cœur de la mission d’une chaîne de service public – et leur donner une dimension supplémentaire.

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Quelle est votre politique de documentaires ?

Emmanuel KESSLER

Nous diffusons deux documentaires par semaine, essentiellement le week-end. Ils sont toujours accompagnés de débats. Notre politique consiste à promouvoir, mettre à l’antenne et encourager la production de documentaires qui abordent des questions de nature politique, internationale et sociétale. Il ne s’agit pas de faire des films standardisés comme beaucoup le font. Notre vocation est d’être différent et singulier dans la forme. Prochainement à l’antenne, «Tout s’accélère» (La Clairière) lié à l’accélération permanente de la société.

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Comment le public perçoit-il votre chaîne ?

Emmanuel KESSLER

Selon une étude IFOP menée sur un échantillon de 2.000 personnes de 4 ans et +, du 15 au 20 décembre 2017, nos fidèles téléspectateurs reconnaissent à 86% que nous prenons «le temps d’expliquer». 83% estiment que Public Sénat «apporte quelque chose de différent» par rapport aux autres chaines. Enfin, nous inspirons «confiance» pour 82% des personnes. C’est un capital qu’il faut maintenir grâce au professionnalisme des équipes.

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Public Sénat va diffuser des pièces de théâtre. Où se trouve la cohérence ?

Emmanuel KESSLER

La cohérence se trouve dans les thématiques abordées. Qu’ils s’agissent de débats, de documentaires ou de théâtre, nous nous focalisons toujours sur des questions politiques et de société.