Apple pourrait lancer sa voiture électrique en 2020

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L’avenir de l’automobile américaine se joue-t-il dans la Silicon Valley ? Après Tesla et Google, Apple semble nourrir à son tour des ambitions pour ce secteur en pleine renaissance après la crise. En dévoilant en 2006 la Roadster, une voiture sportive tout-électrique, Tesla est devenu le chouchou des stars, de Leonardo di Caprio à Brad Pitt en passant par George Clooney. Depuis, l’ascension de ce «trouble-fête» a été fulgurante alors qu’il ne vend actuellement qu’un seul modèle, la berline Model S. Une autre berline, la «Model 3», censée assurer la transition du groupe du charismatique Elon Musk vers une production de masse, est en cours de production. Fort du succès de son GPS, le géant d’internet, Google, qui planche depuis plusieurs années sur la robotisation des voitures existantes, est parvenu à assembler un prototype «entièrement fonctionnel» de sa voiture autonome guidée par ordinateur. Le groupe, qui se pose en pionnier du transport individuel de demain, envisage de tester en ville cette année ce véhicule à la physionomie bulbeuse. Tesla et Google ont aiguisé les appétits d’un autre mastodonte de la Silicon Valley aux poches pleines, Apple, alléché par des ventes de voitures ayant retrouvé le niveau de leurs meilleures années aux Etats-Unis. La marque à la pomme travaillerait sur sa propre voiture électrique qu’elle envisage de produire d’ici 2020, selon la presse américaine. Elle aurait déjà affecté des centaines de salariés à ce projet secret baptisé «Titan».