Elus et artistes signent une pétition pour la libération des otages pris en Israël par le Hamas

253

De nombreux élus et artistes, comme Carla Bruni-Sarkozy ou Juliette Binoche, font partie des quelque 42.000 signataires d’une pétition pour la libération des otages pris en Israël par le Hamas ce week-end, lancée lundi sur le site Change.org.

Cette pétition a été lancée par une personnalité du monde de la communication qui a souhaité conserver l’anonymat, a indiqué change.org.

«Ils sont une centaine au moins à avoir été kidnappés lors de l’abominable assaut terroriste du Hamas qui a fait plus de 1.200 morts en Israël, ce samedi 7 octobre» (…).

Pour eux, nous devons être des milliers à porter haut la voix de l’humanité et de la raison : celle de la libération immédiate et inconditionnelle des civils, des femmes, des enfants, des adolescents, des personnes âgées», réclame la pétition.

Parmi les signataires figurent des artistes ou auteurs, dont Charlotte Gainsbourg, Dominique Farrugia, Joann Sfar, Yvan Attal, Michel Boujenah, Emmanuelle Béart, Thomas Dutronc, Patrice Leconte, Renaud Capuçon ou encore Anne Roumanoff.

De nombreux élus Renaissance ainsi que d’anciens ministres d’Emmanuel Macron ont également signé, comme Christophe Castaner et Jean-Michel Blanquer, ainsi que le maire de Nice, Christian Estrosi.

Dans la bande de Gaza, des dizaines d’Israéliens et d’étrangers, soldats, civils, enfants et femmes, seraient aux mains du Hamas, qui menace de les exécuter, depuis son offensive en Israël, la plus meurtrière depuis la création de l’Etat hébreu il y a 75 ans, avec plus de 1.200 morts côté israélien.

Les autorités israéliennes recensent 150 otages mais des centaines de personnes sont encore portées disparues et des corps toujours en cours d’identification.

Aucune libération officielle n’est intervenue pour le moment.

A Gaza, enclave pauvre et exiguë où s’entassent 2,3 millions d’habitants qui subissent un blocus terrestre, aérien et maritime depuis 2006, les autorités sanitaires ont fait état de plus de 1.350 morts dans les frappes israéliennes de représailles.

Le territoire est désormais en état de siège, privé d’approvisionnements en eau, en électricité et en nourriture, coupés par Israël.