dernier en tant que Directeur Général de la station, Etienne MOUGEOTTE revient pour nous sur les évolutions et les objectifs de la radio. Une saison qui s’inscrit sous le signe de la continuité et du développement de l’audience.
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Sous quels auspices débutez-vous cette saison sur Radio Classique ?
Etienne MOUGEOTTE
Nous débutons cette saison 2013-2014 sous deux axes prioritaires. Le premier axe est de proposer d’ici la fin de l’année une quinzaine de concerts en direct. Le deuxième est de poursuivre une politique de régionalisation. Notre volonté est d’aller vers nos auditeurs en région, en délocalisant en moyenne deux fois par mois notre antenne pour y enregistrer des émissions et des concerts avec l’orchestre régional ou la formation locale. A ce jour, 1/3 de notre audience est en Île-de-France et 2/3 sont dans le reste de la France. Il y a donc un double intérêt à délocaliser l’antenne : aller au contact des auditeurs et mettre en valeur l’extraordinaire richesse régionale.
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La structure de la grille des programmes est-elle restée stable ?
Etienne MOUGEOTTE
Oui, elle reste très stable. La radio est un média qui se construit dans la durée. La pérennité du rendez-vous créée la fidélité de l’auditeur. C’est pourquoi nous retrouverons nos animateurs : Eve Ruggiéri, Christian Morin, Élodie Fondacci, Laure Mézan, Alain Duault, Olivier Bellamy, etc. Chaque jour, Radio Classique réussit à rassembler plus d’un million d’auditeurs. Nous avons une cible clairement identifiée : les CSP++ et les amoureux de la musique classique. L’âge moyen de notre auditeur est situé entre 50 et 60 ans. Radio Classique est la radio musicale la plus écoutée avec 2h01 de durée d’écoute en moyenne par auditeur. Le fondement de l’écoute, c’est le plaisir. D’où notre signature: «Vous êtes bien sur Radio Classique».
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Comment évoluent vos activités de diversification qui représentent 25% de votre chiffre d’affaires ?
Etienne MOUGEOTTE
La diversification est un secteur commercialement très important qui permet à la marque Radio Classique d’être popularisée à travers l’édition de CD, de livres et de concerts. Nous réitérons par exemple «Le Grand Concert de Noël» à la Salle Pleyel le 14 décembre 2013.
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A votre arrivée, votre pari était d’obtenir des fréquences supplémentaires pour Radio Classique. Est-ce bien parti ?
Etienne MOUGEOTTE
Nous avons récupéré une fréquence à Vienne (Isère) et nous continuons évidemment d’être candidats à tous les appels d’offre. Malheureusement, il n’y a plus énormément de places… Il faut alors développer la diffusion numérique à travers les smartphones et les tablettes. En ce sens, nous allons refaire totalement notre site internet et ses déclinaisons mobiles fin octobre. L’écoute numérique est un levier extrêmement fort. C’est le moyen de contourner la pauvreté des fréquences.
